Une nouvelle édition L.U.C Full Strike

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L.U.C Full Strike © Chopard
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La pureté cristalline du son de la répétition minutes de Chopard résonne au cœur d’un nouveau design audacieux en titane céramisé

Après des éditions limitées « Sound of Eternity » en or éthique, en acier cémenté, en platine et en saphir, Chopard préserve la pureté sonore du calibre L.U.C 08.01-L en intégrant ce mécanisme breveté de répétition minutes à timbres en saphir monobloc dans un boîtier façonné en titane céramisé anthracite. Alliant l’innovation technique à l’audace stylistique, ce chronomètre certifié, limité à 20 pièces exclusives, est le premier de la famille Full Strike à se parer d’un cadran dont la teinte vert-de-gris a été subtilement mise en valeur par des finitions soignées. Il est salué par le Poinçon de Genève.

En 2016, le premier modèle L.U.C Full Strike inaugurait une manière inédite de générer et de propager le son d'une répétition minutes. En utilisant des timbres en saphir massif, en faisant de la glace saphir le résonateur, puis en liant ces deux composants en une seule et même pièce, Chopard Manufacture offrait une richesse tonale et une intensité acoustique sans équivalent. Ce son cristallin, inaltérable, a valu l'Aiguille d'Or du Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2017 au premier modèle L.U.C Full Strike en or rose. 

L.U.C Full Strike © Chopard
L.U.C Full Strike © Chopard

Le boîtier : un matériau innovant 

L'utilisation du titane céramisé pour le nouveau modèle L.U.C Full Strike constitue une nouvelle prouesse dans l’art de Chopard Manufacture d’intégrer son mouvement à répétition minutes d’exception dans un boîtier dont le matériau n’altère rien à la pureté du son, puisque le verre saphir est directement lié aux timbres, avec lesquels il forme un tout solide. C'est lui qui entre en vibration et excite l'air alentour, formant un parfait haut-parleur. Ce faisant, il génère le son et la musicalité du garde-temps L.U.C Full Strike.

Employé dans des domaines tels que l’aérospatiale, l'industrie automobile et la fabrication de composants médicaux, le titane céramisé est obtenu par l’oxydation de couches superficielles du titane à des températures extrêmes grâce à la technologie de l'électro plasma. On parvient ainsi à fabriquer un métal d’une belle teinte anthracite, garantissant les avantages combinés du titane et de la céramique. Le titane céramisé utilisé pour la fabrication du boîtier L.U.C Full Strike – auquel les ateliers avaient déjà eu recours pour les modèles L.U.C GMT One Black et L.U.C Time Traveler One Black – est donc à la fois très léger et résistant aux chocs, tout en bénéficiant d’une dureté supérieure d’environ 1’000 Vickers (Hv). A titre de comparaison, un titane grade 5 standard est d’une dureté de 300 Vickers. Le coefficient de frottement et la résistance à l’usure et à la corrosion de ce métal sont ainsi largement améliorés. L’usinage de ce métal innovant implique un cahier des charges très strict et complexe car les éléments bruts qui le composent doivent être du plus haut niveau de pureté. Grâce à cette contrainte, le titane céramisé est un matériau hautement dermo-compatible qui, associé à sa légèreté, rend le garde-temps L.U.C Full Strike très agréable à porter. 

Le boîtier de 42,50 millimètres de diamètre mesure 11,55 millimètres d’épaisseur : des proportions harmonieuses, qui restent identiques aux versions précédentes de L.U.C Full Strike et participent à l’élégance caractéristique de la collection L.U.C.

L.U.C Full Strike © Chopard
L.U.C Full Strike © Chopard

Le cadran : une esthétique colorée pour un ensemble audacieux

Composant un accord chromatique élégant avec le boîtier anthracite, ce modèle accueille un cadran de couleur vert-de-gris. C’est la première fois que Chopard associe sa répétition minutes à une telle note de couleur : une démarche osée, qui démontre l’approche contemporaine de la Manufacture pour la Haute Horlogerie.

La texture du centre est grainée, alors que le tour d’heures et le compteur de petite seconde reçoivent une finition opaline qui leur confère une apparence veloutée. Entre 9h et 11h, une découpe laisse apparaître les marteaux en acier microbillé, dont la surface fait l’objet d’un traitement PVD grâce auquel ils revêtent la même teinte que le boîtier. Ces marteaux sont à la même hauteur que le cadran, très hauts et offerts au regard : ils font partie intégrante de l’habillage de la montre.

La minuterie chemin de fer est gravée sur la glace et peinte, complétant un tour d’heure ponctué d'index chevrons en applique noir métallisé mat – comme le boîtier – et de décalques horaires anthracite. 

Le cadran est en outre rythmé par le compteur de petite seconde à 6h, la capsule du logo « L.U.CHOPARD » à 3h, et l'indicateur de réserve de marche concentrique à 2h: deux aiguilles y indiquent l’énergie restante d’une part dans le barillet qui alimente le mouvement (la réserve de marche est 60 heures), et d’autre part dans celui qui donne sa force à la répétition minutes.

Le raffinement de ce modèle est ainsi reconnu par le prestigieux Poinçon de Genève. Celui-ci porte à la fois sur la conception et sur les finitions du mouvement, mais aussi de la boîte.

Le mouvement : un chronomètre inédit avec un mécanisme sonore breveté

La montre L.U.C Full Strike hérite des avancées inédites dont bénéficie le mouvement L.U.C 08.01-L, dont quatre des systèmes techniques sont brevetés par Chopard. 

Dans un mécanisme de répétition minutes, l'énergie utilisée par la sonnerie est fournie à chaque fois que le levier d'armage est activé. Ici, l'énergie provient d'un barillet dédié, séparé, remonté directement par la couronne. Il permet au modèle L.U.C Full Strike de sonner jusqu’à 12 fois l'heure la plus complexe et la plus gourmande en énergie, soit 12 h 59. Cette autonomie exceptionnelle est due à plusieurs facteurs. Elle profite d'un mécanisme de bascule d’embrayage breveté. Il assure le blocage du rouage de sonnerie pour éviter de perdre de la réserve de marche durant la prise d’information qui commande la répétition minutes. 

Cette autonomie est également le fruit de l'expérience de Chopard Manufacture dans les barillets multiples. En effet, le mouvement fondateur de la collection L.U.C, le calibre L.U.C 96.01-L en 1996, disposait déjà de la technologie Chopard Twin, dont les deux barillets superposés délivrent une force longue et fiable. Puisqu'elle dispose d'une source d'énergie autonome, la sonnerie respecte systématiquement le rythme défini, sans pause silencieuse entre les heures et les quarts, ni entre les quarts et les minutes, quelle que soit l'heure sonnée et quel que soit le nombre de fois qu'elle sonne.

Soucieux de préserver le confort d'usage de la répétition minutes et d'en sécuriser au maximum le fonctionnement, Chopard Manufacture a multiplié les dispositifs innovants. Ainsi, si le barillet ne dispose plus de la force suffisante pour alimenter la répétition minutes, un mécanisme de sécurité en bloque le déclenchement. D'autre part, Chopard a déposé une demande de brevet pour un nouveau dispositif de déclenchement de la sonnerie. Dès qu'elle est en action, le poussoir est débrayé. Impossible alors de perturber la marche de la répétition minutes, ou de l’endommager. 

La fréquence du calibre L.U.C 08.01-L est de 4 Hertz : elle est garante d'une meilleure stabilité de marche et reste une rareté pour une répétition minutes. Afin de pousser encore plus loin la précision, les L.U.C Full Strike sont dotés d'un mécanisme qui arrête la trotteuse à 6 heures lorsque la couronne est tirée. Ce stop seconde permet une mise à l'heure d'une parfaite exactitude. La précision du mouvement est d’ailleurs certifiée Chronomètre par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres), une garantie à laquelle Chopard Manufacture est attachée de longue date.

L.U.C Full Strike © Chopard
Calibre L.U.C 08.01-L © Chopard

L.U.C : symbiose intemporelle entre élégance et Haute Horlogerie

Depuis 1996, Chopard Manufacture perpétue les savoir-faire horlogers et traduit la conception visionnaire de Karl-Friedrich Scheufele, engagé dans la quête d’innovation et la défense d'un héritage transmis par des générations d'horlogers, véritables artisans d'émotions depuis Louis-Ulysse Chopard – le fondateur de la Maison en 1860.

De la conception du mouvement jusqu’aux réglages et au contrôle qualité, en passant par le design du produit fini, la fonte des métaux précieux, l’étampage et l’usinage des boîtes et composants de mouvement, la gravure et la décoration traditionnelle à la main, l’émail Grand Feu, le traitement des surfaces, le polissage et l’assemblage, Chopard maîtrise dans ses ateliers suisses de Genève et Fleurier l’intégralité du processus de production de chaque création de la collection L.U.C.

Œuvres d’artisans expérimentés, ces garde-temps dont le design simple et épuré va de pair avec un haut degré de sophistication mécanique battent au rythme des émotions des gentlemen contemporains auxquels ils s’adressent.

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