Perrelet abat ses cartes

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Turbine Poker Royal Flush © Perrelet
Enfin une pièce pour ne plus avoir les jetons ! Prêt à aller au tapis ?

Qui a inventé la montre automatique ? Plusieurs noms s’en réclament, à l’image de Perrelet, Sarton ou Breguet. L’histoire, pas plus que les experts, n’arrivera probablement à apporter un jour une réponse définitive à cette épineuse question. Tout simplement parce qu’une bonne idée ne vient jamais d’une seule personne, à un seul endroit, à un seul moment. Pas plus pour la montre automatique que pour le tourbillon, ni pour l’invention du second poussoir du chronographe ! Mais une chose demeure certaine : seule la première prétendante, Perrelet, continue d’exploiter le principe du rotor de façon pérenne et constamment renouvelée. 

Turbine Poker Royal Flush © Perrelet
Turbine Poker Royal Flush © Perrelet

Une montre, deux rotors

Ce principe se nomme aujourd'hui Turbine. Il consiste à transposer côté cadran le principe de masse oscillante que l’on trouve habituellement côté fond. La Turbine visible côté cadran ne remplace pas le rotor fonctionnel que l’on voit au dos de la montre. Il n’a qu’une vocation esthétique, ludique, mais il ne remonte pas le mouvement.

C’est cette dissociation entre fonction esthétique et technique qui permet à la Turbine de prendre certaines libertés, et d’offrir une véritable interaction entre le propriétaire et sa montre sans jamais affecter la bonne marche de celle-ci. Par un ingénieux dispositif composé de 12 pales, aussi légères que robustes, Perrelet a conçu une Turbine qui s’accélère à très grande vitesse au moindre mouvement du poignet. Et par un judicieux effet d’optique, les fins interstices entre chaque pale permettent de révéler le motif qui se cache sous la Turbine. Et plus elle tourne vite, plus le motif devient perceptible !

Turbine Poker Royal Flush © Perrelet
Turbine Poker Royal Flush © Perrelet

Avoir une bonne main

Dans sa nouvelle « Turbine Poker Royal Flush », le fond du cadran se compose de 12 cartes : deux quintes flush royales et une paire de 7. Une main en or, qui ne laisse aucune chance à l’adversaire d’une endiablée partie de poker, thème que Perrelet affectionne. La marque y dédie d’ailleurs de régulières séries limitées. Celle-ci ne comportera que 99 pièces. 

Pour autant, l’esprit ludique de la pièce ne doit en aucun cas faire oublier sa technicité. Pour pouvoir atteindre rapidement un grand nombre de tours/minute, la turbine doit être la plus légère possible. Chacune de ses pales est donc réalisée en aluminium. Le matériau est léger et surtout inoxydable. Mais la légèreté ne suffit pas : pour que le mécanisme puisse tourner à grande vitesse qu’elle que soit la position du poignet, il faut aussi qu’il soit équilibré. Suivant le même principe qu'une masse oscillante traditionnelle, la Turbine possède donc cinq contrepoids en tungstène qui permettent d’optimiser sa force centrifuge. Celle-ci est par ailleurs favorisée par le large diamètre de la pièce, qui atteint 44 mm. L’épaisseur reste en revanche relativement contenue, puisqu’elle n’excède pas 14 mm (13,82 mm précisément). 

Turbine Poker Royal Flush © Perrelet
Calibre P-331-MH © Perrelet

Mouvement maison

Dernier détail, et non des moindres : la Turbine Poker Royal Flush est animée par un mouvement maison. Si Perrelet n’est pas une manufacture à proprement parler, elle appartient à un groupe détenu par Miguel Rodriguez (Festina), lequel possède son propre outil industriel, Soprod. Ce dernier fournit donc sa cousine Perrelet en mouvements conçus pour son usage, dont le calibre P-331-MH. D’une fiabilité extrême, il a obtenu deux certifications chronométriques délivrées par de prestigieuses institutions indépendantes : d’une part le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres), d’autre part le Chronofiable. De quoi se mettre à table pour toute la nuit, cartes en main...

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