Le nom peut surprendre, mais il faut savoir que Søren Jenry Petersen, Président et CEO d’Urban Jürgensen, a eu l’idée de cette montre avant même de prendre la direction de la marque il y a cinq ans. Se définissant lui-même comme «produit de la renaissance», il avait à coeur d’intégrer des éléments classiques dans une catégorie de produits où l'innovation faisait cruellement défaut depuis près de 40 ans. Il chercha l'inspiration dans le monde de l'architecture, en particulier dans la philosophie de l'architecte romain Virtuvius, qui a mariait les trois qualités de firmitatis, utilitatis et venustatis (stabilité, utilité et beauté) dans ses travaux.
L’idée initiale était une montre pour homme, qui serait reconnaissable immédiatement à une distance de cinq mètres, aurait un design classique, serait élégante, robuste et simple et étanche entre 120 et 300 mètres. Mais lors des premières discussions du projet, M. Petersen estima qu'il était trop tôt pour que la marque lance une telle montre. «Nous devions d'abord communiquer sur le patrimoine et l'histoire de la marque», souligne-t-il.
Aujourd’hui, il semble que le moment soit venu et la Jürgensen One est dévoilée à Baselworld 2019. Son design a évolué depuis les premiers croquis qui montraient des cercles dans le cercle, et la forme de la montre traditionnelle à été réduite à son essence même. Il en résulte une forme très fluide, presque organique et parfaitement harmonieuse qui en fait une pièce d'horlogerie distinguée faite pour durer.
Comme pour tous les plus beaux designs, sa simplicité ne rend pas compte de l’énorme quantité de travail et de détails que la montre a nécessité. Le boîtier est en acier 1.4441 de qualité médicale, celui-là même qui est utilisée pour les implants médicaux, et se compose de sept pièces distinctes. Ses surfaces sont satinées et polies miroir et les cornes sont soudées individuellement. Pour préserver l'harmonie du design, les cornes ne sont pas parallèles non plus, et le bracelet doit être fixé par l'arrière des cornes. Le bracelet, fabriqué dans le même acier de qualité médicale, présente une conception effilée et semi-flexible, avec des maillons satinés et des maillons centraux ovales polis miroir.
La Jürgensen One est disponible dans une version 3-aiguilles avec un cadran blanc, gris anthracite ou bleu Urban, et il existe un version GMT disponible uniquement avec un cadran bleu Urban. Les cadrans sont d’une seule pièce et comportent un anneau avec finition grenée, des index polis miroir avec SuperLuminova et un guillochage à motif de vagues au centre. Les aiguilles en acier massif sont squelettées et finies à la main, et celle des heures présente cet œil impeccable poli au diamant qui est la signature d'Urban Jürgensen.
Le moteur de la montre est le mouvement mécanique à remontage automatique Urban Jürgensen P5, avec stop-seconde et une masse oscillante en or 22 carats. Il bat à la fréquence de 21’600 alternances par heure et ses deux barillets assurent une réserve de marche de 72 heures. La version GMT du mouvement permet un réglage particulièrement intuitif: les poussoirs situés à 8 heures et à 10 heures sur le boîtier servent à faire avancer ou reculer l'aiguille GMT centrale par sauts d'une heure et la date se met à jour automatiquement en même temps dans les deux sens. Avec son diamètre de 32 mm et son épaisseur de 6,1 mm pour la version 3-aiguilles, et de 6,6 mm pour la variante GMT, le mouvement P5 s'intègre parfaitement dans le boîtier de 41 mm, étanche à 120 mètres.
Urban Jürgensen évolue avec son temps s’agissant des délais de livraison. Présentés à Baselworld, les modèles 3-aiguilles (Réf. 5241) seront en vente dès avril, et la version GMT (Réf. 5541) suivra en juin. Comme toutes les montres Urban Jürgensen, la Jürgensen One sera rare, mais M. Petersen souligne que toutes les commandes seront acceptées et les montres livrées dans les meilleurs délais.
