Alec Monopoly x TAG Heuer

Image
Alec Monopoly x TAG Heuer - TAG Heuer
4 minutes read
Ceux qui, en 2017, ont manqué les débuts de la montre Alec Monopoly x TAG Heuer Formula 1 seront soulagés d’apprendre que la collaboration entre l’horloger et l’artiste graffeur américain est plus que jamais d’actualité.

L’artiste basé à Miami et l’horloger ont créé deux nouveaux modèles lancés à Londres le mois dernier.

Selon Alec Monopoly, son travail incarne « la positivité, le bonheur et la bonne énergie » et ses deux premiers designs pour TAG Heuer arboraient ses caractéristiques couleurs vives et pleines d’entrain sur un cadran noir. Les deux nouveaux modèles – le Formula 1 à quartz 41 mm avec bracelet en caoutchouc noir et le chronographe Carrera 43 mm avec 50 heures de réserve de marche, guichet de la date à 3 heures et bracelet en acier – dégagent les mêmes ondes positives, mais cette fois avec un cadran blanc pour une allure plus graphique et plus légère. « Je voulais quelque chose de lumineux et j’ai pensé que le blanc était une version inversée du dernier modèle », explique Monopoly. Monopi, son avatar coiffé d’un chapeau et au visage à moitié recouvert d’un bandana, orne à nouveau le cadran.

Alec Monopoly x TAG Heuer

Quant à la création de l’œuvre, TAG Heuer est restée fidèle au modus operandi d’Alec Monopoly : l’artiste a son propre studio au sein de la manufacture de TAG Heuer à La Chaux-de-Fonds où un immense cadran de montre a été construit pour qu’il puisse y dessiner des graffitis et le peindre au pistolet à volonté. Le résultat a ensuite été miniaturisé pour un cadran de montre.

Malgré la technique familière, c’était une nouvelle façon de travailler pour l’artiste. « Ce n’est pas une grande toile, mais un cercle avec beaucoup de choses dessus – les cadrans du chronographe, le guichet de la date », raconte-t-il. « Cela a demandé beaucoup de réflexion et le placement du dessin est très important. C’était un défi, mais j’adore les défis. »

Alec Monopoly x TAG Heuer

La boutique de TAG Heuer sur Oxford Street a accueilli la présentation, durant laquelle les invités ont pu déguster des cocktails, des canapés et assister à une performance en direct d’Alec Monopoly au travail. Mais cette fois-ci, sa toile était un mur composé de 50 coffrets de montres décorés avec les motifs du nouveau cadran, qu’Alec Monopoly a ensuite sprayés et graffés. Les coffrets seront remis aux 50 premiers acheteurs des nouvelles montres. Quant au choix de Londres pour le lancement mondial, Rob Diver, directeur général de TAG Heuer et LVMH Horlogerie et Joaillerie Europe, a défini la capitale britannique comme « une plateforme créative et un berceau pour les talents artistiques émergents et expérimentaux. Notre boutique principale est l’endroit parfait pour accueillir Alec et son esprit avant-gardiste pour nos clients et pour les fans de son « street art ».

Alec Monopoly x TAG Heuer

Cela parlera sans doute aux millennials, qui sont ses plus grands admirateurs, a réagi l’artiste de 33 ans, tandis que parmi ses collectionneurs célèbres se trouvent des gens tels que Seth Rogan, Adrien Brody et Robert De Niro. Ayant vendu sa première œuvre avant l’âge de 15 ans, Alec Monopoly connaît la valeur de son nom et de son pouvoir. Il affirme sans détour que ceux qui achètent ses montres TAG le font avant tout pour posséder une pièce de son art.

Alec Monopoly x TAG Heuer

« Ils savent qu’elle a une certaine valeur et qu’après son achat, elle en acquiert immédiatement davantage de toute façon », dit-il. Mais ce qui l’a surpris, ajoute-t-il, c’est à quel point les collectionneurs de montres chevronnés sont passionnés. « Ils possèdent des montres valant plus de 100 000 $, de toutes les marques les plus prestigieuses. Et après, ils achètent ma montre. »

Considérant son travail comme un « voyage », l’artiste dit qu’il aime explorer les villes qu’il visite – Notting Hill était sur sa liste pour Londres – et il a en effet voyagé à nouveau dans le monde entier grâce à TAG Heuer. Il y a eu des événements à Mexico, à Pékin et à Hong Kong, ce dernier étant une étape particulièrement importante.

Alec Monopoly x TAG Heuer

« A Hong Kong nous avions un tram sur lequel j’ai peint le tout. Il circulait à travers la ville, je suis monté dedans et j’ai vu comment tout le monde le regardait. C’était un moment incroyable. Peindre les métros était la chose la plus cool du monde dans les années 1980, mais c’est à cette époque que je suis né, donc je n’y ai pas participé. Aujourd’hui les métros sont fermés et on ne peut pas y accéder pour faire des graffitis. »

En fait, l’Asie a touché une corde sensible. « Chaque fois que je vais au Japon, je suis super inspiré. Tout à Tokyo a un rapport avec l’art, même les signaux stop ont un petit côté artistique. Je suis intéressé par plus de collaborations en Asie et à avoir de nouvelles idées de design.

Fans, gardez un œil sur ce site !

Marque