Le moins que l'on puisse dire est que les smartwatch sont grandes. Et épaisses. Forcément, pour loger des batteries endurantes et des écrans assez larges pour être lisibles, il faut du volume. Mais s'il est un domaine qui a fait du progrès sa raison d'être, c'est bien l'électronique. La seconde génération de smartwatch de Montblanc en bénéficie directement. Elle se destine à une catégorie de clients exigeants sur les fonctionnalités : les voyageurs. Elle s'améliore donc en puissance, en autonomie, en diversité de gamme et surtout, en compacité.
La Summit 2 affiche un diamètre de 42 mm, ce qui est tout à fait dans la norme de porter de l'époque. On est déjà loin des 46 mm de la première génération. A 1,9 pouce, l'écran est plus petit, une conséquence évidente, mais d'une résolution quasi égale. La partie électronique est de dernière génération, forcément, avec un chipset rapide et économe et une batterie de meilleure capacité. L’autonomie annoncée grimpe de 2 jours en mode smartwatch à 7 jours en mode affichage de l'heure seule...c'est-à-dire en mode montre. Mais sur tous ces sujets, la Summit 2 ne fait que suivre le pli d'une industrie où tous les acteurs ont accès aux mêmes composants. La différence vient des applications spécifiques installées à bord. Travelinfo concentre les diverses informations d'un trajet, horaires et retards éventuels tandis que Timeshifter aide à atténuer le décalage horaire en fonction du rythme de sommeil, le chronotype et le plan de vol du voyageur. Voilà qui est plus spécifique.
Dernier sujet sur lequel la Summit 2 marque une différence nette avec la Summit, elle est proposée dans un éventail encore plus large de références. Le boîtier est proposé au choix en titane, en acier et en acier DLC noir. Il existe même une version bicolore. L'inspiration de son design est calquée sur la collection 1858, et ses deux poussoirs de part et d'autre de la couronne (qui est un bouton multifonction) lui donnent des airs de chronographe. Effectivement, l'une des nombreuses skins (ou fonds d'écrans fonctionnels) reprend le cadran des 1858 Chronograph. Mais il s'agit d'une option parmi de nombreuses autres. Il en va de même pour les bracelets. Maille milanaise, cuir de veau, nylon ou caoutchouc, les possibilités sont nombreuses et en fait, s'adaptent aux besoins de diverses catégories de voyageurs.
