Fabergé : bijoux de famille

Image
Fabergé: family jewels - Chronopassion
Chronopassion a choisi Fabergé, à moins que cela ne soit l’inverse. Entre le détaillant et la marque, une antériorité familiale et des destins qui se sont croisés il y a 20 ans à Paris.

Ce ne sera pas, une fois encore, une banale histoire commerciale. Chez Chronopassion, les histoires horlogères sont toutes atypiques. Celle avec Fabergé ne fera pas exception. Au départ, Laurent Picciotto, son président-fondateur, avait un lien indirect avec la marque par le biais de sa fille qui, en son domaine joaillier avec The Eye of Jewelry, représentait certaines collections de bijoux Fabergé à Genève. Rue Saint-Honoré à Paris, Chronopassion ne représentait pas encore la marque. C’est pourtant par l’univers du bijou que l’accord se scella : « certains clients recherchaient Fabergé, qui n’avait pas de représentation en France. Cela dit, ces clients ne voulaient pas que de l’horlogerie mais aussi de la joaillerie. C’est là que, pour la première fois depuis la création de Chronopassion, j’ai décidé de sauter le pas sur les deux univers ».

Fabergé : bijoux de famille

Une marque, trois collections

Sur le terrain horloger, trois collections ont marqué l’esprit de Laurent Picciotto. La Visionnaire DTZ, d’abord : « une pièce qui innove dans la simplicité de lecture d’un second fuseau. Son indication centrale est une évidence et un cas unique en horlogerie ». La Peacock, ensuite : « la version avec platine sertie est très rock’n’roll, c’est une authentique création originale avec un mouvement très horloger mais qui ne le montre pas, de la pure poésie horlogère contemporaine ».

Fabergé : bijoux de famille

La troisième collection retenue par Chronopassion est évidemment le chronographe à aiguilles centrales. C’est une création d’Agenhor (Atelier GENevois d’HORlogerie), probablement la rupture fondamentale la plus forte dans l’histoire du chronographe depuis près d’un siècle, après sa création par Louis Moinet (1816) et l’ajout d’un second poussoir par Breitling (1934).

Avec la Fabergé Visionnaire Chronograph, la marque ouvre l’ère de la mesure du temps la plus lisible possible, avec trois grandes aiguilles centrales pour le chrono. Les heures et minutes, elles, sont déportées sur des anneaux en extérieur de cadran. « Le travail d’Agenhor apporte vraiment quelque chose, c’est très réussi et les demandes de clients sont fortes », glisse Laurent Picciotto.

Fabergé : bijoux de famille

A dix numéros près...

Le propriétaire du 271 rue Saint-Honoré voit également, au travers de sa collaboration avec Fabergé, un clin d’œil du destin : dix numéros plus loin, au 281 rue Saint-Honoré, se trouvait par le passé l’une des rarissimes boutiques Fabergé. Laurent Picciotto fréquentait déjà les lieux. Quels parallèles tirer avec l’aventure contemporaine de Fabergé ? « Une certaine vision d’un passé grandiose, un charme désuet que l’on ne retrouve nulle part. L’erreur serait d’interpréter la désuétude comme quelque chose de négatif. Ce n’est pas le cas : Fabergé porte en elle des charmes d’antan, une vision extrêmement stylisée et artisanale d’un style grande époque flamboyant. Fabergé n’est pas une marque du sérail et cela se sent dans sa liberté créative. Elle a quelque chose de très préservé ».

 

Marque