Un tableau de bord au poignet!

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Un tableau de bord au poignet! - Bell & Ross
Carlos Rosillo, co-fondateur de la marque, explique la gestation de la collection Aviation.

La marque Bell & Ross est plutôt jeune dans l'univers horloger: créée par Bruno Belamich et Carlos A. Rosillo en 1992, elle s'est pourtant rapidement fait un nom dans le domaine de l'aviation, puisque ses montres sont directement inspirées des principaux instruments de navigation. Lancée en 2005, sa collection Aviation vient de s'enrichir d'un nouveau triptyque: le Heading Indicator, l'Airspeed et le Climb, trois modèles édités à 999 exemplaires. Un coffret collector, imaginé comme un tableau de bord, permettra à 99 passionnés d'aviation et/ou d'horlogerie de réunir les six garde-temps. Avec ce sentiment un peu fou d'avoir un morceau de cockpit à la maison! A quelques semaines de la Foire de Bâle, Carlos Rosillo nous explique la gestation de cette collection.


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Jean-Daniel Sallin: Votre collection Aviation s'inspire du tableau de bord d'un avion: d'où vient cette idée?
Carlos Rosillo: Le cockpit est l'âme de l'avion, le poste de pilotage d'où tout se passe. Il est la référence absolue en matière de lisibilité, fiabilité, précision et fonctionnalité, quatre critères essentiels dans la fabrication de chaque montre Bell & Ross.

L'aviation tient un rôle central pour Bell Ross: pourquoi?
Nous avons fondé Bell & Ross avec, dès le départ, la volonté de créer des montres utilitaires à usage professionnel, inspirées de l'instrumentation aéronautique et de son cahier des charges extrêmement exigent. Bruno Belamich mon associé et directeur de la création, a toujours été fasciné par l'instrumentation aéronautique et par l'avion en tant qu'objet au design si intimement lié à sa fonctionnalité. Cette inspiration a nourri dès les premières créations horlogères le développement des collections Bell & Ross.

Comment vous situez-vous par rapport à des marques comme Breitling ou IWC qui ont aussi fait de l'aviation l'un de leurs axes de communication?
Ce qui nous différencie, c'est que Bell & Ross a capté l'âme et le cœur de l'avion: son cockpit, là où le pilote est seul maître à bord, en tête à tête avec ses instruments.

Vous travaillez avec l'Armée de l'air française, le RAID et le GIGN: est-ce facile de collaborer avec ces entités?
Ce sont des cautions qui ne s'achètent pas. Obtenir l'autorisation d'apposer le sceau de l'Armée de l'air ou l'emblème des forces d'intervention de la police ou de la gendarmerie nationale sur ses montres, est le fruit d'années de travail, de relations de confiance. C'est la reconnaissance de notre travail de notre savoir-faire et notre légitimité. C'est une grande fierté pour nous. Ces hommes de l'extrême sont nos meilleurs ambassadeurs, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne faisons jamais appel à des ambassadeurs connus, issus du cinéma ou du sport. Les hommes qui nous représentent le mieux sont justement des hommes de l'ombre, masqués et cagoulés…

Bâle approche à grand pas: comment percevez-vous cette foire dans la situation économique actuelle?
Je pense que ce sera un formidable renouveau justement dans un contexte délicat. De toutes les façons, ce sera un baromètre très fiable. Bâle, à mes yeux, est le cœur et les poumons de l'horlogerie, ce qui s'y passe augure les mois qui suivent… J'espère que la créativité sera au rendez-vous et que cela insufflera un vent d'optimisme pour le reste de cette année.

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