Les origines du… Zenith El Primero

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Advertisement for the El Primero at its launch in 1969 © Zenith
Depuis plus d’un demi-siècle, le calibre Zenith El Primero est reconnu comme le meilleur mouvement chronographe automatique de la planète horlogère. Il anime bien entendu le nec plus ultra des montres Zenith, mais également de nombreuses masterpieces signées par d’autres manufactures. Voici l’histoire d’une icône

C’est il y a déjà plus d’un demi-siècle, le 10 janvier 1969 très exactement, que Zenith crée l’évènement en lançant sont calibre El Primero. Un pavé dans la marre qui aura demandé pas moins de sept ans de développement au département de Chronométrie de Zenith. El Primero comme le premier en espagnol, puisqu’il n’est autre que le premier chronographe automatique de l’histoire de l’horlogerie moderne. A haute fréquence, il bat à un extraordinaire rythme de 36 600 alternances par heure, alors que la norme est de 18 000 alternances, et propose un chronométrage ultra-précis au 1/10ème de seconde notamment grâce à sa construction intégrée avec roue à colonnes et un rotor central monté sur roulement à billes. Une performance qui l’impose en pole position des meilleurs chronographes automatiques de la planète horlogère. Une position qu’il a toujours conservée. 

Chronomaster Original Triple Calendar in steel, 38 mm diameter, El Primero automatic chronograph movement with day, month, window date and moon phase indicator, leather strap, CHF 12,900 © Zenith   3. Pilot in steel, 40 mm diameter, El Primero automatic movement with window date, textile strap, CHF 7,500 © Zenith
Chronomaster Original Triple Calendar en acier, 38 mm de diamètre, mouvement chronographe El Primero automatique avec jour, mois, date par guichets et indicateur des phases de Lune, bracelet en cuir, CHF, 12'900.- et Pilot en acier, 40 mm de diamètre, mouvement El Primero automatique avec date par guichet, bracelet textile, CHF 7’500.- © Zenith

Ce qui explique pourquoi tous les chronos Zenith sont des El Primero au même titre que certaines pièces automatiques recevant un El Primero simplifié, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, mais pas seulement. Parmi les meilleurs chronos lancés sur le marché depuis 1969, nombreux sont des El Primero mais signés pas d’autres manufactures que Zenith. En effet, Zenith a accepté et accepte encore et toujours de vendre sa merveille à la concurrence. Jusqu’à la mise au point du chrono Rolex, les Daytona battaient au rythme du El Primero. El Primero également au cœur de modèles Louis Vuitton, Girard Perregaux, Ebel, Hublot…

Chronomaster Sport in steel, ceramic bezel, 41 mm diameter, El Primero automatic chronograph movement with window date, steel bracelet, CHF 10,900 © Zenith 5. Defy Extreme Mirror in steel, 45 mm diameter, skeletonised El Primero automatic chronograph movement with power reserve indicator, interchangeable steel bracelet, CHF 25,900 © Zenith
Chronomaster Sport en acier, lunette en céramique, 41 mm de diamètre, mouvement chronographe El Primero automatique date par guichet, bracelet en acier, CHF 10'900.- © Zenith et Defy Extreme Mirror en acier, 45 mm de diamètre, mouvement squelette chronographe El Primero automatique avec indicateur de réserve de marche, bracelet interchangeable en acier, CHF 25'900.- © Zenith

Le calibre Zenith El Primero est sans conteste possible une merveille mécanique mais également une icône au destin unique qui n’a de cesse depuis sa création d’évoluer, de se réinventer et d’inspirer de nouveaux garde-temps… Et pourtant, il aurait pu tomber dans l’oubli à cause de la crise du quartz. En 1975, la direction de Zenith décide d’arrêter la fabrication des mouvements mécaniques et de se débarrasser des stocks d’outillage ainsi que des machines nécessaires à la fabrication de ces mouvements dont le El Primero. L’ordre est donné de tout mettre à la ferraille ! Fort heureusement, un homme a sauvé le mouvement El Primero, et avec lui, l’avenir de la manufacture Zenith. Son nom est Charles Vermot. Responsable d’atelier, il décide à l’époque de sauvegarder l’outillage nécessaire à la fabrication du El Primero. Bravo, grâce à cette idée de génie, la production du El Primero a pu être relancée dès le début des années 80.

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