J’avais été mise en contact avec Christine GZ par l’entremise de Zenith qui venait de la recruter comme l’une de ses nouvelles ambassadrices féminines. La marque horlogère l’avait rencontrée sur le circuit Extreme E, qu’elle sponsorise également, et était instantanément tombée sous son charme.
GZ, qui signifie Giampaoli Zonca, rejoint notre réunion Zoom depuis sa voiture avec 15 minutes de retard, après avoir frénétiquement conduit à travers la campagne espagnole pour trouver un signal de téléphone cellulaire. Elle est immédiatement pardonnée dès qu’elle prend la parole: son énergie et son enthousiasme sont contagieux.
Elle commence son histoire au tout début, lorsqu’elle jouait aux petites voitures étant enfant et poursuivait une voiture de rallye dans la rue. «Un jour j’ai vu cette voiture de rallye passer et j’ai attendu chaque jour qu’elle revienne», raconte-t-elle. «Lorsque la voiture est revenue, je me suis précipitée sur la route pour l’arrêter. Le conducteur a demandé si j’étais folle. Je lui ai demandé si je pouvais monter dans la voiture et il m’a emmenée 100 mètres plus loin sur la route, il a tiré le frein à main et la voiture s’est retournée et a dérivé. Et moi j’ai pensé, je ne sais pas ce que c’est que ça, mais c’est ma vie». Devenir pilote de rallye n’a pas été facile pour la jeune femme de 28 ans née en Inde et qui a grandi en Italie et aux Iles Canaries. Elle n’avait pas l’argent dont la plupart des pilotes de course disposent pour commencer, alors elle a dû se frayer un chemin, d’abord en apprenant à travailler sur les voitures avec son voisin puis en achetant une vieille Corolla de 1989 qu’elle a bricolée pendant deux ans pour l’adapter à la course. A partir de là, elle allait faire n’importe quoi pour participer à des courses, même dormir dans le garage et faire le ménage pour qu’on lui accorde une place sur la ligne de départ.
Autodidacte, elle a piloté toutes sortes de voitures de rallyes dans le monde entier. Son entrée en catégorie Extreme E ne s’est pas faite aisément car elle n’est pas arrivée les poches pleines de cash, mais la promesse de travailler plus dur que n’importe quel autre pilote sur le circuit lui a assuré une place au sein de l’Hispano Suiza Xite Energy Team aux côtés de son co-équipier Oliver Bennett. L’Extreme E est différent de tous les autres championnats de rallye car non seulement tous les pilotes conduisent la même voiture – l’Odyssey 21 électrique – mais chaque équipe est aussi constituée d’un pilote homme et d’une pilote femme qui échangent leur place à mi-course. «La première fois que j’ai entendu parler de ce championnat, j’ai pensé que c’était génial et lorsque j’ai vu toutes les légendes qui y pilotent, je me suis dit waouh! Mais en plus ce championnat agit pour la planète et il y a une égalité homme-femme, c’est vraiment formidable.»
Toutes les courses ont lieu dans des endroits du globe qui souffrent du changement climatique ou de dégradation environnementale. La mission d’Extreme E est d’attirer l’attention sur ces endroits et de les laisser dans un meilleur état après la course, grâce aux programmes écologiques novateurs qui sont mis en place pendant la compétition.
GZ apprécie chaque instant de l’expérience Extreme E, particulièrement le fait de pouvoir porter une Zenith Defy Midnight. «Elle est juste parfaite pour chaque occasion et je dispose de tous ces bracelets que je peux changer en une seconde, alors j’aime en mettre de différents chaque jour, c’est super cool», confie-t-elle. GZ ne se contente pas de porter sa nouvelle montre Zenith, elle prouve aussi sa valeur derrière le volant. Elle est actuellement la seule pilote féminine à réussir de meilleurs temps que son coéquipier masculin. Je me demande si cela a quelque chose à voir avec la montre…
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