La capitale horlogère à un tournant ?

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W&W 2024
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Disons-le tout de suite, l’édition 2024 de Watches and Wonders est d’une part incontournable, d’autre part à un moment charnière

Si un nombre record de 55 marques exposent dans l’enceinte officielle de Palexpo, beaucoup plus reçoivent clients et médias en ville, notamment à la HEAD (Time to Watches) et à l’hôtel Beau-Rivage. Fondée par Patek Philippe, Richemont et Rolex, la Watches and Wonders Geneva Foundation (WWGF) qui organise le salon a pour mission de faire rayonner l’horlogerie d’excellence à travers le monde. Personne ne peut contester la réussite de cette mission, ni ne pas remarquer l’absence notable du Swatch Group. Il se murmure que certaines de ses marques pourraient se rapprocher cet été des Geneva Watch Days, dont Breitling et Bulgari sont cofondateurs (et tous les deux absents de Watches and Wonders). Par ailleurs, la WWGF obéit à un Conseil de Fondation, auquel ne siège pas le groupe LVMH, autre poids lourd de l’industrie et bien présent parmi les exposants. Se pourrait-il que le leader mondial du luxe, qui organise par ailleurs la LVMH Watch Week chaque année en janvier, choisisse de quitter Watches and Wonders s’il n’obtient pas un siège au Comité de Fondation ? 

Ce serait un revers pour toute l’industrie, l’union faisant la force, et chacun s’accordant à dire que ce rendez-vous planétaire de l’horlogerie reste une plateforme indispensable, très bénéfique pour les échanges et pour dynamiser la communauté horlogère. En tant que partenaire média de la première heure, nous lui consacrons des dizaines d’articles et de vidéos ces prochains jours (et semaines !) sur WorldTempus, ainsi qu’un dossier de 34 pages dans GMT. Nos fidèles lecteurs de WorldTempus se verront offrir la version digitale vendredi 12 avril. Suivez également nos réseaux sociaux, vous en verrez de toutes les couleurs.