Un design incisif

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6, rue Adhémar-Fabri – Genève

Plus ergonomique

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Quoi de neuf chez deLaCour? La «Bichrono»! Née en 2004, sous le crayon un peu fou de Pierre Koukjian, la montre iconique de la maison se présente sous sa troisième version. Avec un boîtier toujours XXL mais au design plus incisif et aux poussoirs plus ergonomiques, ainsi qu'avec des cadrans secondaires davantage creusés, pour un effet encore plus massif. La date restant dans son guichet à 4 h 30 et les chiffres gardant leurs généreuses proportions, de même que leur palette de couleur, rouge, blanc, jaune. Tandis que les aiguilles des trotteuses optent pour deux teintes distinctives, l'une rouge, l'autre verte, ce qui a pour effet de faciliter la lecture. Côté habillage, la «Bichrono SIII» se décline en acier, titane ou or rose, avec cadran noir, fond saphir et bracelet caoutchouc ou croco. A l'intérieur, en revanche, rien ne change: elle préserve ce qui a fait sa renommée, à savoir ses deux mouvements chronographes complètement indépendants qui permettent de mesurer simultanément deux temps.

Toutes griffes dehors

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Chez deLaCour, la collection «Sensation Line» désigne les inclassables, ces bijoux et accessoires qui sont autant d'expériences tout droit sorties du «laboratoire d'idées» de la maison. Une évidence lorsque l'on contemple ces bagues aux griffes aussi acérées que celles d'un aigle royal. Des bagues qui cultivent les contrastes en mettant en valeur les plus belles pierres précieuses et semi-précieuses, tout en affichant une identité urbaine forte, un brin mécano, grâce à ces vis qui unissent fermement la tête et le corps du bijou, respectivement en or et en titane. Des bagues résolument contemporaines, quasi unisexes, que l'on se fait un plaisir de dompter à toute heure de la journée.DELACOUR_325014_2«Une crise de plus ou de moins… On en a déjà tellement traversé! Nous sommes une toute jeune marque, née en 2003, en pleine crise, entre la guerre en Irak et le SARS en Asie. Tout ce que l'on peut faire, c'est être créatif, continuer à sortir des nouveautés et ouvrir des boutiques en nom propre. C'est d'ailleurs ce que nous allons faire en mars, à Beverly Hills, puis à Singapour, dans le nouveau casino qui sera achevé en 2009-2010. Il faut arrêter avec ces centaines de points de vente que certaines marques s'attachent à collectionner. Mieux vaut travailler en direct avec les clients finaux. Quant à nos mouvements, nous nous fournissons chez les meilleurs; cela ne nous servirait à rien de verticaliser notre production. Reste que nous sommes une maison qui n'intéresse pas le marché gris. Celui-ci se fournit en pièces fabriquées par les grandes marques. »



Tribune des Arts - Janvier 2009 - No 368