Révolution #1 - Septembre 2008Michel Jeannot
Président & CEO de Cartier International, Bernard Fornas évoque volontiers le Toblerone - image helvétique s'il en est, pour exprimer le mécanisme subtil qui fait de la Santos Triple 100 un garde-temps à nul autre pareil.
La plus grande force d'un mécanisme compliqué - quel qu'il soit - est de paraître simple. Plusieurs mois de recherches ont été nécessaires à la cellule R&D de la Manufacture Cartier pour développer et mettre au point le système inédit de trois cadrans rotatifs – demande de brevet en cours – qui fait de la Santos Triple 100 un modèle absolument unique. Une montre et trois visages, à changer au gré des humeurs, des occasions petites ou grandes. Pour simple qu'il paraisse, le système mis au point est extrêmement ingénieux. Des prismes mobiles en or gris 18 ct, actionnés simultanément depuis la couronne, sont entraînés par un système de micro rouages leur permettant de basculer progressivement dans un sens comme dans l'autre et laisser apparaître trois faces de cadrans différents. Trois faces, trois images pour un temps magique et hypnotique. Au final, l'alternance d'une face classique aux 12 chiffres romains, d'une face entièrement pavée de diamants ronds et de saphirs noirs tel un damier joaillier, et enfin d'une face animalière gravée d'une tête de tigre dont la réalisation nécessite plus de 40 heures de travail.
Le mécanisme inédit de cette Santos Triple 100 est associé à un mouvement mécanique Manufacture Cartier. Un mouvement squelette à double barillet – calibre 9610MC à remontage manuel – qui propose 72 heures de réserve de marche. Entièrement serti de diamants ronds, le boîtier taille XXL en or gris 18 ct est doté d'un fond saphir. Cette pièce exceptionnelle est produite en une édition limitée et numérotée de 20 exemplaires.
