Antoine Norbert de Patek est soldat en Pologne et prend part en 1832 à la rébellion polonaise contre la domination russe. Contraint de quitter la Pologne, il s'établit en Suisse. Sept ans plus tard, avec un ami horloger, François Czapek, il crée « Patek Czapek & Cie ».
L'entreprise croît et les deux partenaires développent des vues divergentes. Czapek quitte la Maison. La société devient « Patek & Cie » et l'ingénieur français Adrien Philippe, rencontré à Paris, se joint à l'aventure. Ce dernier, créateur de montres à Versailles, est l'inventeur du système de remontage et mise à l'heure sans clef.
Très vite, ils font équipe avec un avocat du nom de Vincent Gostkowski et, en 1851, la société est rebaptisée « Patek Philippe & Cie ». Pour se différencier d'une concurrence qui se met en place, Patek Philippe présente alors son premier mouvement maison.
Lors de l'Exposition universelle de Londres de 1857, la reine Victoria et le Prince Albert leur achètent une pièce ; la Maison gagne ses lettres de noblesse en se trouvant rapidement propulsée sur le devant de la scène internationale.
En 1925, Patek Philippe présente sa première montre-bracelet avec calendrier perpétuel. Ce chemin créatif se poursuivra sur des décennies, à la croisée d'autres complications comme le chronographe à rattrapante, le GMT, la phase de lune, et bien d'autres encore. Les garde-temps alors estampillés « PP » sur leur cadran s'imposent comme des références techniques.
Charles et Jean Stern, propriétaires d'une manufacture de cadrans haut de gamme à Genève rachètent la Maison en 1932. Depuis, Patek Philippe est restée entre les mains de la famille.