La haute horlogerie au cœur de Londres

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Pour sa troisième édition, le salon du magazine QP a pris ses quartiers dans l'imposante galerie d'art contemporain Saatchi au cœur de Londres.


WORLDTEMPUS – 15 novembre 2011

Louis Nardin

En parallèle aux grands rendez-vous que sont le SIHH et Baselworld, des salons plus régionaux gagnent en force. A la fois relais pour donner à voir les nouveautés de l'année, ils affichent aussi leurs différences d'avec les grand-messes en connectant directement intéressés ou clients aux marques, ou en leur donnant une touche originale et personnelle. Le QP Salon en est et il vient de fermer ses portes, ce samedi, sur une édition réussie et maîtrisée. Vous avez dit English touch?

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En plein centre de Londres, la Saatchi Gallery passe un pour l'un des temples de l'art contemporain. Et son architecture – vaste fronton à colonnades néoclassique, grands espaces intérieurs répartis sur deux étages, lumière claire et tamisée – a constitué un lieu idéal selon James Guerney, Rédacteur en chef du magazine QP et organisateur du salon. «L'architecture intérieure de la galerie invitait le public à déambuler naturellement d'une salle à l'autre, constatait-il. L'atmosphère du lieu a aussi semblé favoriser les contacts entre exposants et visiteurs. L'intérêt de ces derniers allait d'ailleurs tant à des horlogers anglais indépendants comme Roger Smith qu'à la Harley Davidson customisée par Bell & Ross. Je pense que nous avons réussi à briser la barrière symbolique qui existe souvent dans les boutiques en rapprochant le public des marques.»

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Au total près de 6'000 personnes auront parcouru entre vendredi et samedi les salles où 43 marques exposaient leurs créations. Certaines, comme Vacheron Constantin ou Montblanc, avaient installé les établis et les outils d'un guillocheur, d'une graveuse ou encore d'une régleuse pour dévoiler le savoir-faire technique horloger. La Fondation de la haute horlogerie disposait d'une salle entière pour ses 14 vitrines retraçant avec faste et exhaustivité 500 d'histoire horlogère à travers plusieurs pièces. La vitrine sur les montres actuelles forçait l'admiration, en dehors du fait que les calibres étaient à l'arrêt, privant le public du spectacle de ces mécanismes, les tourbillons particulièrement.

Plusieurs conférences et débats ont aussi eu lieu dont une, par exemple, animée par Elizabeth Doerr, Rédactrice en chef de la version anglais de Worldtempus, sur le renouveau des manufactures allemandes. Enfin, au rez-de-chaussée, l'impressionnante sculpture Chronophage de John C. Taylor dévorait les heures en face du bar.

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