UFO

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UFO - Ulysse Nardin
Une horloge de table prête à vous faire embarquer pour une nouvelle odyssée.

Pour célébrer ses 175 ans, Ulysse Nardin vient nourrir votre imaginaire en réinventant ses classiques et en présentant UFO, une pendulette de table ou de bureau en édition limitée à 75 pièces, toutes numérotées. À bascule, l’objet de design, totalement déluré et délirant, a juste ce qu’il faut pour raviver tous vos rêves d’enfance. 

Il y a 175 ans, Ulysse Nardin rentrait dans l’histoire en ouvrant la voie des montres de bord et des chronomètres de marine dans toute l’industrie horlogère. Raflant les premiers prix aux concours de chronométrie des observatoires notamment de Genève et de Neuchâtel, la Maison a répondu aux besoins de plus de 45 amirautés en offrant des instruments de haute précision utiles au calcul de la longitude et fiabilisant ainsi l'itinéraire des navires dans un environnement marin hostile. Concevoir, dessiner, fabriquer les meilleurs outils de mesure du temps pour les navigateurs et les explorateurs du monde entier fut le défi qu’Ulysse Nardin en personne se lança dès 1846.

« Rééditer une montre du passé en réutilisant les codes vintage ne faisait pas partie de nos intentions créatives pour cet objet anniversaire. Au contraire, nous voulions inverser la tendance et faire un bond en avant de 175 ans, plutôt qu’un bond en arrière. Nous regardons toujours devant. Nous nous sommes demandé à quoi ressemblerait un chronomètre de marine conçu en 2196 » explique Patrick Pruniaux, CEO d’Ulysse Nardin.

UFO

Avec ses 663 composants, UFO est la vision déjantée, l’interprétation futuriste des designers, ingénieurs et horlogers d’Ulysse Nardin de ce à quoi devrait ressembler un chronomètre de marine dans 175 ans. Conçu avec la même passion, intacte, qui animait le fondateur de la maison, UFO est l’horloge de l’explorateur du futur, l’objet horloger de demain. UFO est une vague, un raz-de-marée, défiant la gravité. L’objet tout entier allégorise le mouvement des flots, de la mer et de l’onde. Toute la structure de la pendule est bâtie sur un déséquilibre, sur une bascule en douceur qui rappelle la houle, le flux et reflux des marées, le perpétuel mouvement de l’Océan. Le secret de l’équilibre est détenu par son socle demi-sphérique bleu en aluminium éloxé qui renferme une masse en tungstène. Le socle et la cloche en verre sont fixés ensemble par un système de montage à baïonnette, ressemblant d’ailleurs aux systèmes des chronomètres de marine de l’époque dont la lunette pouvait se dévisser.

Ulysse Nardin prend le contre-pied du principe de base des chronomètres de marine historiques, embarqués dans des boîtes en bois et montés sur des cardans qui annulent l’effet des vagues et préservent ainsi leur position horizontale malgré la houle. Ici, c’est l’inverse. L’objet fait littéralement des vagues lorsqu’on le bouscule délicatement avec une simple impulsion du doigt. UFO pèse 7,2 kg et bascule à 60° depuis son axe, c’est-à-dire à 120 degrés d’amplitude. Les ingénieurs ont calculé avec précision le ratio centre de gravité/masse/inertie, permettant à UFO de basculer ni trop vite, ni trop lentement et sans affecter significativement la marche du balancier. UFO revient toujours en son centre sur le même principe qu’un culbuto.

L’architecture d’UFO est aussi océanique que son principe de base. En effet, le mouvement enfermé sous sa cloche suggère les balises cardinales noires et jaunes qui flottent en mer. Un « X » s’est glissé dans la colonne vertébrale d’UFO, rappelant le X des structures métalliques de certaines bouées cardinales. Ces bouées maritimes qui indiquent les dangers marins et sous-marins et qui donnent le cap à suivre, ont nourri l’enthousiasme et l’imagination des designers d’Ulysse Nardin pour donner naissance à UFO.

La cloche de verre ovoïdale sous laquelle ronronne le mouvement d’UFO est un véritable tour de force, un travail d’artisanat minutieux de 25 centimètres de haut pour 15 centimètres de diamètre. Avec son chalumeau à bout rond et le seul souffle de sa bouche, Romain Montero, 26 ans, a donné vie à toutes les cloches UFO d’Ulysse Nardin au cœur d’une soufflerie technique suisse située dans les anciennes usines de chocolat Suchard au bord du lac de Neuchâtel (VQT).

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« Le plus gros challenge fut l’esthétique générale du tube de verre. Pour obtenir 50 cloches en verre impeccables, il m’a fallu en souffler le triple, soit 150 cloches. Le verre est imparfait à la base et il est sensible aux micro-vibrations lors du soufflage. Il y a de la beauté dans l’imperfection et les petits défauts. Il faut souffler doucement, comme lorsqu’on veut faire une bulle de savon, avec douceur. », explique l’artisan souffleur de verre. Pour manufacturer chaque tube de 3 mm d’épaisseur, il a fallu étirer le verre à chaud, pendant plus de 45 minutes, à l’œil nu, sur un tour de verrier traditionnel avec des températures pouvant atteindre les 1500 degrés. Le processus total demande près d’une demi-journée de travail : coupe du verre, soufflage, contrôle du soufflage et des côtes, recuisson au four, nouvelle coupe, lapidage, contrôle final et visuel, puis nettoyage.

Il faut être deux pour danser le tango. Ulysse Nardin a œuvré en équipe pour réaliser son nouvel ovni : UFO a été entièrement assemblé par la Maison L’Epée dont le cœur de métier est depuis 1839 la fabrication de pendulettes traditionnelles. Lors de la fabrication d’un objet d’art comme une horloge de table, les dimensions sont beaucoup plus grandes qu’un mouvement mécanique classique et pourtant, les tolérances et exigences sont les mêmes que pour la micro mécanique. Aujourd’hui située à Delémont, dans le Jura suisse, L’Epée collabore avec des maisons prestigieuses comme MB&F. Le savoir-faire traditionnel ancestral de L’Epée et de ses artisans a profité à la naissance et au rayonnement futur d’UFO.

Avec un an de réserve de marche débités par ses six barillets extra larges, avec sa serge de balancier qui atteint le diamètre spectaculaire de 49 mm, UFO donne l’heure sur trois cadrans trapézoïdaux (pas tout à fait rectangulaires), et donc présente l’originalité de pouvoir afficher trois fuseaux horaires différents à la fois, vus de trois angles différents. La complexité des cadrans d’UFO est hors norme : il faut plus de 28 heures pour manufacturer huit cadrans finis.

Le balancier XXL en laiton bat à 0,5 Hz, soit un huitième de la vitesse du calibre UN-118, par exemple. L’objectif est double : maintenir une réserve de marche jamais proposée (une année) et rendre l’objet contemplatif, méditatif, doux et envoutant pour mieux admirer une alternance (demi oscillation) par seconde. Sur chaque cadran, vous pourrez lire l’heure de vos différents ports d’attache et de destination. Le mécanisme propose également une seconde morte qui scande le temps qui passe, complication symbolique de la Haute Horlogerie. Ainsi, UFO est une pendule qu’Ulysse Nardin qualifie volontiers de silencieuse, son cœur bat discrètement mais non pas sans ferveur.

UFO est livré dans une malle aux trésors en bois vieilli qui semble avoir traversé le temps et revenir à nous par le ressac de la marée, comme si UFO avait échoué sur une plage, les vagues formant une déferlante inverse. À l’intérieur, on y trouve UFO, mais aussi son mode d’emploi, sa carte de garantie et un emplacement spécial pour sa clé de remontage. Il faut 40 tours de remontage avec une clé en acier inox à bout carré pour remonter UFO pour un an. Chaque cadran a son encoche de remontage qui sert aussi de mise à l’heure (quatre encoches au total, une pour le remontage et une pour chaque fuseau horaire remontés à l’aide d’une seule clé). Si la clé est égarée, pas d’inquiétude, Ulysse Nardin a tout prévu dans ses ateliers du Locle et de La Chaux-de-Fonds.

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