Montres et art contemporain

1 minute read
Manuel Emch, CEO des montres Romain Jerome depuis 2010, laisse éclater une fois de plus sa créativité et s'associe à l'artiste John M. Armleder pour créer dix montres uniques.

Tribune de Genève - 17 octobre 2012

Propos recueillis par Michel Bonel

RJ-Romain Jerome_333454_0



Michel Bonel: Qu'est-ce qui vous motive?
Manuel Emch: J'aime créer ce que j'appelle des légendes contemporaines que j'affectionne. Un parcours scandé, entre autres, par les Space Invaders et Pac Man, d'après le jeu vidéo le plus populaire selon le Livre des records.

Pourquoi John M. Armleder à présent?
C'est un artiste que j'apprécie beaucoup et que je suis depuis toujours. Chef de file de renommée internationale, il n'hésite pas à se remettre en cause et il est toujours un modèle pour les jeunes artistes. Au point de vue humain, il a une belle personnalité. Mon choix a donc été vite arrêté. Notre collaboration, qui fut très enrichissante, vient de se traduire par dix garde-temps uniques, de couleurs différentes. Ils reprennent le motif emblématique amérindien du crâne pour une collection Art-DNA, en acier poli, de 46 mm de diamètre. Son prix est de 19 000 francs. J'ai associé ainsi mes deux passions et je suis ravi d'avoir établi une passerelle entre l'horlogerie et les artistes.

RJ-Romain Jerome_333454_1



L'art contemporain, c'est quoi pour vous?

Il devrait faire partie intégrante de la culture contemporaine, même si on peut observer parfois certains excès. Mais les oeuvres peuvent être aussi très valorisantes. Personnellement, je fonctionne aussi à l'émotion et j'ai besoin d'avoir un rapport fusionnel avec les artistes. Je collectionne depuis vingt-cinq ans déjà.

Votre dernier achat?
C'est une pierre lithographique de Latifa Echakhch. Cette artiste d'origine marocaine, qui vit à Martigny, expose beaucoup au niveau international. Elle vient d'avoir une exposition en solo au Fri Art de Fribourg.

RJ-Romain Jerome_333454_2