2010 – 2020 : le top 5 des Richard Mille de la décennie

Image
2010 – 2020 : the top 5 Richard Mille timepieces of the decade - Richard Mille
3 minutes read
Worldtempus jette un coup d’œil dans le rétroviseur. Le but ? Déceler les plus importants accomplissements de plusieurs marques horlogères majeures. Notre série accélère avec Richard Mille.

Choisir. Il faut choisir. Quel déchirement ! Car s'il est bien une marque qui se surpasse sans cesse, c'est bien Richard Mille. Et pourtant, ce serait être myope que se concentrer uniquement sur ses dernières créations pour y trouver ses meilleures. Car en l'espace de dix ans, elle a emprunté bien des chemins qu'elle a depuis délaissés. C'est la rançon du progrès et celui-ci est la raison d'être des montres créées par M. Mille. Ainsi, s'il fallait choisir les cinq plus intéressantes, les plus réussies, les plus folles, alors l’assortiment serait éclectique et passerait sous silence les plus connues. 

Tout d'abord, il faudrait parler de la RM 031 Chronomètre Haute Performance. Dérivé du mouvement de la Jules Audemars Échappement AP, le calibre 031 en reprend l'échappement et le double spiral, avec une fréquence abaissée de 6 à 5 Hz. Et permet à la montre de revendiquer un écart de marche moyen en conditions de porter de l'ordre de 30 secondes par mois. Soit une seconde par jour au maximum. La Haute Performance, ici, est chronométrique... et esthétique. Le niveau de finitions de ses dix exemplaires est extrême et le résultat visuellement électrisant.

2010 – 2020 : le top 5 des Richard Mille de la décennie

Ensuite, comment ne pas mentionner la RM 67-02, version sportive de la RM 67-01, montre ultrafine de Richard Mille et dont la demi-douzaine de variantes est consacrée à un ambassadeur différent. En l’occurrence, la plus RM est celle dédiée au skieur Alexis Pinturault. Son boîtier est en Carbon TPT, la matière qui résume presque entièrement la démarche de la marque : aspect, performances, poids et prix sans concession. Avec la mise en couleur tricolore des ponts du mouvement squelette, cette montre a une énergie qui ajoute encore au plaisir de porter. Car avec ses dimensions contenues (7,8 mm d'épaisseur pour 38 de large), elle est plus facile à porter, ergonomique et légère que presque toutes les autres.

2010 – 2020 : le top 5 des Richard Mille de la décennie

Dans le genre carbone, la RM 11-03 est absolument centrale dans le dispositif de la marque. Les RM011 puis 11-03 sont probablement les modèles les plus vendus de la collection, car il incarnent toutes les valeurs de RM. Elles ont en plus des 67-02 ce mouvement de chronographe flyback automatique à grande date et quantième annuel qui est tout simplement génial. Malgré son encombrement, renforcé par le crénelage sur la lunette, la sensation de porter de cette large machine est déconcertante de plaisir et de facilité. 

2010 – 2020 : le top 5 des Richard Mille de la décennie

Vous avez dit déconcertant ? Bien entendu ! Car Richard Mille aime faire des surprises. Et étonner. Et même détonner. Car comment interpréter autrement la volonté derrière la collection Bonbon, dont cette RM 37-01 Automatic Sucette au cadran craquant est un des meilleurs exemples. La mise en œuvre est très rigoureuse et le pied de nez à ...tout et tout le monde en fait... est monumental. 

2010 – 2020 : le top 5 des Richard Mille de la décennie

On les a un peu oubliées à mesure que les partenariats de pilotes de course se sont multipliés et succédés. Mais à l'époque où Richard Mille marchait avec l'écurie Lotus, elle avait produit ce monstre absolu et iconoclaste qu'était la RM 50-01 Lotus F1 Team Romain Grosjean. Sur la base de son mouvement à tourbillon et chronographe, la marque avait ajouté un capteur de G, un dispositif capable de mesurer les forces d'accélération et de décélération subies par la montre. Une réalisation très exubérante et qui n'avait absolument aucun équivalent. Une folie technique et design qui en dit long sur la marque.  

2010 – 2020 : le top 5 des Richard Mille de la décennie

Marque