Cette nouvelle Sideralis se distingue par son fond en aventurine rouge. Cette matière est née d’une expérience, fortuite ou non, d’un ouvrier verrier du XVIIème siècle, qui a plongé des paillettes de cuivre dans le verre en fusion. L’aventurine était née !
L’aventurine rouge est beaucoup moins connue que son homologue bleue. Elle sied particulièrement bien à une série aussi limitée que ces huit exemplaires de Sideralis. Ses couleurs rouge-brun forment une toile astrale exceptionnelle, peinte à la main et semblable aux confins d’une lointaine galaxie que Louis Moinet lui-même aimait explorer lors de ses observations astronomiques.
Le cadran horaire situé à midi est composé de deux disques superposés. Celui de dessus est aussi en aventurine rouge. Il tourne en 60 secondes dans le sens anti-horaire et comporte une ouverture ronde. Elle permet de découvrir les trois planètes peintes sur le disque inférieur : Mars, la Lune et Mercure, chacune des micro-peintures comportant d’authentiques poussières de ces planètes.
Le Double Tourbillon est un mouvement exclusif à Louis Moinet, dévoilé il y a moins de deux ans. Les deux tourbillons sont surdimensionnés, avec des cages de 14,9 mm, 50% plus grandes que la moyenne. C’est le plus large assemblage de deux tourbillons ayant jamais existé. Ils sont conçus pour être physiquement au-dessus du mouvement, et même au-dessus du cadran. Les deux cages surélevées s’offrent grandeur nature au regard, et mettent en évidence des balanciers à vis de forme, d’une esthétique tout à fait incomparable. Enfin, les tourbillons tournent en sens opposés. Ce flux et ce reflux à la fois juxtaposé et continu n’a pas qu’un objectif esthétique. Cette rotation en opposition est le moteur nécessaire à entraîner la complication de Sideralis située à midi, le mécanisme des astres.
Cette variation de Sideralis en aventurine rouge est proposée en un boitier en or rose de 47,4 mm.