Ferdinand Berthoud navigue aux instruments

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Ferdinand Berthoud, running on instruments - Ferdinand Berthoud
Nouvelle complication de la marque de haute horlogerie, l'indication des phases et âge de la lune du Chronomètre FB 1L sortent complètement de l'ordinaire. On en attendait pas moins de Ferdinand Berthoud.

Un seul modèle. Deux versions. Deux indications lunaires. Après de nombreuses versions de son chronomètre à tourbillon, force constante, seconde centrale et finitions superlatives, Ferdinand Berthoud s'aventure sur la lune. En effet, le Chronomètre FB 1L affiche les phases de notre unique satellite. Comme la marque ne fait rien à moitié, ni précipitamment, il a fallu plusieurs années pour voir arriver cette évolution. Car forcément, il fallait que ce garde-temps sorte du lot de plus d'une manière.

Ferdinand Berthoud navigue aux instruments

La plus évidente concerne son design. La famille des Chronomètres FB 1 se remarque par leur forme, taillée par deux brancards latéraux qui produisent une forme octogonale. Ils enserrent un conteneur qui renferme le mouvement et sert de point d'accroche aux éléments extérieurs de boîte, comme les cornes. D'autre part, l'affichage de cette pièce n'a rien de classique. Heures et minutes sont décentrées à midi, la seconde est centrale, rarissime pour une montre à tourbillon, et le reste du cadran est séparée entre le vide, la lune et un ressort. Ce dernier retient l'aiguille qui monte et descend dans un secteur situé presque à 6 heures. Sa trajectoire épouse celle, ascendante puis descendante, des croissants. Et si cela ne suffisait pas, si cela n'était pas assez clair et original, Ferdinand Berthoud a dédoublé l'information. Une lune en relief et une flèche pointent vers une fenêtre à 4 heures. 

Ferdinand Berthoud navigue aux instruments

On y voit un élément métallique en zigzag, entrecoupé de lunes pleines et nouvelles. Cet élément est en réalité une came, dont émane l'information du cycle lunaire. Elle occupe toute la sous-face du cadran, une longueur exceptionnelle dictée par les exigences de Ferdinand Berthoud. En effet, cette came suit une année lunaire entière, soit 354,36 jours. Une précision telle que le Chronomètre FB 1L sera fidèle au spectacle nocturne durant 577 ans. A la suite desquels une petite correction sera nécessaire pour se recaler sur la réalité astronomique. Le seuil communément accepté pour commencer à revendiquer le titre de « lune astronomique » est d'une correction tous les 122 ans. On est donc loin de la norme, à nouveau. Car comme à son habitude, Ferdinand Berthoud a soigné la conception mais aussi les finitions du mouvement, des aiguilles, des cadrans, des éléments de boîte bien au-delà de tout standard. 

Ferdinand Berthoud navigue aux instruments

Le  Chronomètre FB 1L est édité en deux séries limitées de 10 exemplaires chacune. La première est le Chronomètre FB 1L.1 et se distingue par une boîte en or gris et des cornes en céramique noire. Son cadran est rhodié et sablé, donc gris clair et mat. La seconde se nomme Chronomètre FB 1L.4 et présente une boîte en or gris recouverte de brancards et cornes en titane céramisé, gris mat. Cette matière est un titane passé par un processus d'électro-plasma qui transforme sa surface en céramique tout en laissant le métal sous-jacent intact. Il bénéficie donc de la dureté et de la légèreté du titane et des propriétés de résistance à la rayure exceptionnelles de la céramique, ici environ 4 fois meilleures que celles du titane. Son cadran est en PVD noir sablé et achève de donner à cette version son aspect sombre.

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