En route vers l’Opus 14 – 3ème partie

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The road to Opus 14 – Part 3 - Harry Winston
Focus sur les modèles Opus 7 et Opus 9. Le design du boîtier de la série Opus commence à évoluer avec l’apparition de la première montre rectangulaire.

La collaboration entre Harry Winston et Andreas Strehler donna naissance à un modèle Opus véritablement architectural. Le regard est immanquablement attiré vers l’énorme pont en forme de papillon suspendu au-dessus du mouvement. Outre son aspect esthétique, cette grande roue résulte de la suppression par Andreas Strehler de la seconde roue, dans le but de diminuer les frictions dans le mouvement. Les deux roues restantes, bien que plus grandes, tournent plus lentement et par conséquent génèrent moins de friction.

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Toute la partie inférieure de la montre étant dominée par cette construction, Andreas Strehler a conçu une architecture ingénieuse pour afficher les heures, les minutes et la réserve de marche sur le même disque à 12h. Celui-ci ne tourne qu’à la demande, lorsqu’on actionne le poussoir intégré dans la couronne. Une première pression fait tourner le disque de façon à afficher les heures (chiffres arabes blancs), une seconde pression montre les minutes (chiffres arabes bleus), et une troisième pression affiche la réserve de marche, qui, et ce n’est pas un hasard, s’élève à  60 heures ; ainsi, elle peut s’afficher sur l’échelle des minutes.

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Le design du boîtier a été voulu plutôt sobre afin de faire ressortir la beauté du mouvement. Il s’inspire du modèle Ocean d’Harry Winston, mais possède des lignes plus franches et des angles plus tendus, et surtout, des cornes intégrées et un levier articulé pour actionner la couronne.

Avec l’Opus 9, conçue en collaboration avec le designer Eric Giroud et le concepteur de mouvements Jean-Marc Wiederrecht, la série Opus prend un virage radical. L’imposant boîtier, presque carré, n’a pas d’aiguille et aucun composant du mouvement n’est visible. Et pourtant, ce garde-temps réussit le défi de conserver l’esprit Harry Winston, aussi bien (et peut-être même mieux) que ses prédécesseurs, puisqu’il se sert de pierres précieuses disposées en ligne pour montrer les heures et les minutes. Ces pierres sont des diamants taille baguette, typiques d’Harry Winston,  serties dans des chaînes de laiton (chacune munie d’un grenat mandarin pour indiquer les heures et les minutes) qui ne sont pas sans rappeler le serti invisible du joaillier Harry Winston.

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Sertir des diamants dans ces chaînes relève du défi. L’autre prouesse consiste à entraîner ces chaînes le long de leur échelle respective. Tout d’abord, il faut un puissant mouvement capable de mouvoir le poids des chaînes et des diamants ; ensuite, le mouvement rotatif du calibre automatique doit être converti en un mouvement linéaire pour afficher l’heure. La solution est  un système de crémaillère et de pignons. Enfin, tout cet ensemble doit être fermement sécurisé dans une structure offrant une vue dégagée sur les chaînes, aussi bien côté cadran que de dos.
Avec des rouages de mouvement complètement cachés – une première pour un modèle Opus – et ces diamants qui ont fait la réputation d’Harry Winston jouant un rôle fonctionnel dans l’affichage de l’heure, Eric Giroud et Jean-Marc Wiederrecht sont parvenus à capter l’esprit même de ce qu’une montre Harry Winston doit être.

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Pour en savoir plus visitez le nouveau site web dédié à la collection Opus d'Harry Winston.

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