La marque horlogère offre de nouvelles peintures à des appareils d'aéroclubs en échange de son nom sur le fuselage.
19 juin 2009
Louis Nardin
Breitling patronne des cieux ? La marque de Granges déploie en tout cas le grand jeu pour que son nom apparaisse tant sur terre que dans les airs. Parmi ses nombreuses stratégies marketing, une brille autant par son efficacité - atteindre un public cible -, que par son coût - raisonnable en comparaison avec la visibilité offerte. Ainsi, en échange de voir son nom apparaître en grand à différents endroits sur le fuselage, la Breitling règle les frais de peinture.
Du côté des clubs, on est ravi d'économiser les 5'000 à 20'000 francs suisses que coûte le rafraîchissement d'une carrosserie. Mieux, une parure rutilante offre souvent une nouvelle jeunesse à des appareils affichant quelques années et qui retrouvent ainsi les faveurs des pilotes. « Un avion qui attire l'œil grâce à une belle peinture volera deux fois plus qu'un autre, constate Jean-Alexandre Iannalfo, pilote amateur et carrossier qui a justement peint l'avion de son aéroclub. Il joue aussi le rôle d'ambassadeur pour le club. » Le marché est séduisant : en Suisse, les aéroclubs de La Chaux-de-Fonds, Lausanne ou Bex possèdent leur appareil « Breitling. » D'autres, patrouillent aussi dans le ciel européen.
Louis Nardin
Breitling patronne des cieux ? La marque de Granges déploie en tout cas le grand jeu pour que son nom apparaisse tant sur terre que dans les airs. Parmi ses nombreuses stratégies marketing, une brille autant par son efficacité - atteindre un public cible -, que par son coût - raisonnable en comparaison avec la visibilité offerte. Ainsi, en échange de voir son nom apparaître en grand à différents endroits sur le fuselage, la Breitling règle les frais de peinture.
Appareil de l'Aéro-Club des Montagnes Neuchâteloises © Claude-Alain Fauser
Breitling paiela peinture d'un avion en échange de son nom sur le fuselage © Blaise Morand
Du côté des clubs, on est ravi d'économiser les 5'000 à 20'000 francs suisses que coûte le rafraîchissement d'une carrosserie. Mieux, une parure rutilante offre souvent une nouvelle jeunesse à des appareils affichant quelques années et qui retrouvent ainsi les faveurs des pilotes. « Un avion qui attire l'œil grâce à une belle peinture volera deux fois plus qu'un autre, constate Jean-Alexandre Iannalfo, pilote amateur et carrossier qui a justement peint l'avion de son aéroclub. Il joue aussi le rôle d'ambassadeur pour le club. » Le marché est séduisant : en Suisse, les aéroclubs de La Chaux-de-Fonds, Lausanne ou Bex possèdent leur appareil « Breitling. » D'autres, patrouillent aussi dans le ciel européen.
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