Les migrants de l’horlogerie, d’hier et d’aujourd’hui

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The migrants of watchmaking, then and now. - Newsletter
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En quoi un peu de diversité culturelle et géographique serait-elle nuisible à l’industrie horlogère suisse ?

Comme chaque année, le Grand Prix d’Horlogerie de Genève a fait l’objet de critiques. Mais j’ai quand même été surpris qu’un de mes collègues suggère, sans aucune explication, que pour « améliorer » le jury, une des pistes serait de réduire le nombre de jurés « anglo-saxons ». Sur les 24 membres du jury du GPHG 2015, seuls deux venaient du Royaume-Uni, et leurs références parlent d’elles-mêmes. De plus, les activités d’« Anglo-Saxons » tels Roger Smith ou Stephen Forsey, l’homme qui est monté sur scène pour recevoir l’Aiguille d’Or, continuent une longue histoire de l’horlogerie née dans les îles britanniques. Ces deux hommes produisent non seulement des montres très sophistiquées, mais ils s’investissent aussi pour préserver les techniques traditionnelles et transmettre les savoir-faire ancestraux aux générations futures. N’est-ce pas méritoire ?

« Ce mois-ci, gagnez une montre Eterna pour dames »

De nombreux autres pays ont également joué un rôle dans le développement de l'industrie horlogère suisse et de certaines de ses grandes marques. A 10h précises demain matin, le lancement d'une nouvelle marque au nom historique mettra l’un d’eux à l’honneur. Cette marque est également un nouveau partenaire de Worldtempus. A découvrir à 10h sur notre site. Et si vous habitez dans la région de Genève, rendez-vous à La Potinière (à côté de l'Horloge Fleurie) à 18h30 demain soir, pour assister au lancement public de cette marque.

Nous accueillons également un autre nouveau partenaire dont les racines ne sont pas suisses. Lebeau-Courally est basée en Belgique et possède une riche histoire dans la fabrication de fusils de chasse haut de gamme. Récemment, la marque a étendu ses activités dans l'horlogerie - qui a quelques points communs avec l’industrie des armes à feu (notamment la terminologie) – et grâce à l'acquisition de IMH en Suisse, elle produit désormais ses propres mouvements manufacture.

L'initiative pour une des plus grandes ventes aux enchères caritatives de montres et la plus grande concentration de pièces uniques ne vient pas non plus de la Suisse. La vente Only Watch, qui a eu lieu à Genève pour la première fois samedi, est l'initiative du monégasque Luc Pettavino. Si vous avez manqué nos tweets en direct de l'événement, vous pouvez retrouver les résultats complets de la vente ici.

Plus tard dans la semaine, votre rédacteur en chef anglo-saxon se rendra à Londres pour le SalonQP (l'exposition horlogère mise sur pied par James Gurney, l'un des deux membres anglo-saxons du jury du GPHG, évoqués plus haut), qui ouvre ses portes à la Saatchi Gallery jeudi. Dans son agenda figure une rencontre avec une autre marque qui glorifie les techniques horlogères traditionnelles, mais a ses racines en dehors de la Suisse. Urban Jürgensen a présenté sa nouvelle collection la semaine dernière à Copenhague et je me réjouis de discuter de sa riche histoire avec son PDG danois Søren Jenry Petersen.

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