Défenseur à l’Olympique Lyonnais et au FC Barcelone entre 2004 et 2013, Eric Abidal a été sélectionné à 67 reprises en équipe de France. Mais la maladie le contraint à stopper son parcours en 2011 puis en 2012, lorsqu’il subit une greffe du foie. Chaque fois, Eric Abidal reviendra au plus haut niveau avant de mettre un terme à sa carrière en 2013.
Quel est le but de votre Fondation ?
Ma fondation a été créée en 2013 dans le but d’aider les enfants et les adolescents atteints de cancer et aussi pour sensibiliser les adultes au don d’organes et accompagner les familles dans les moments difficiles. Je sais d’expérience, car je l’ai vécu, que c’est compliqué pour les familles, notamment en cas d’hospitalisation et du point de vue financier. Il s’agit donc de les aider, d’essayer de les soulager de tous leurs problèmes pour quelles puissent accompagner au mieux leurs enfants.
Quel rôle la maladie a-t-elle joué dans votre décision de créer cette fondation ?
J’ai toujours été une personne généreuse, et ayant vécu cette maladie, cela m’a donné un sens et m’a orienté par rapport à un chemin que je connais. C’est sûr que le fait de l’avoir vécu m’a permis de mieux connaître les nécessités de chacun.
Quelle relation entre votre Fondation et le football ?
Il ne s’agit pas seulement de football, mais de sport en général. Durant ma maladie, on m’avait conseillé de continuer de faire du sport. Le sport est important pour le corps et je voulais surtout faire prendre conscience aux enfants malades que le sport est un avantage pour eux.
Concrètement, votre Fondation organise des manifestations autour du football pour les enfants ?
Oui, parce que le football est le sport que je connais le mieux. Mais pas seulement. Nous avons aussi collaboré avec l’organisateur d’un tournoi de tennis, par exemple, et les enfants qui aiment le tennis y ont participé. Mais il ne s’agit pas seulement de faire du sport. Certains enfants sont en fauteuil roulant et nous avons voulu leur faire vivre ce sport qu’ils aiment tant de la meilleure manière qui soit et au plus près des personnalités.
Comment êtes-vous entré en relation avec Zenith ?
Je suis entré en relation avec Zenith par l’intermédiaire d’un ami qui travaille avec une autre marque, Hublot, et qui m’a présenté Aldo Magada, le CEO de Zenith, lors d’un événement organisé par la marque.
De quelle manière Zenith soutient-elle votre Fondation ?
D’abord par la communication, car il est primordial de pouvoir sensibiliser les gens. Ensuite, elle nous met à disposition certaines montres que nous pouvons vendre aux enchères lors de dîners de gala, pour récolter de l’argent, et c’est la meilleure des choses. Sinon, Zenith nous apporte aussi un soutien logistique, comme récemment sur un événement organisé à Lausanne, une visite d’hôpital, où Zenith avait participé pour des jeux d’enfants, notamment, qui avait permis d’apporter du sourire aux enfants.
Quel regard portez-vous sur votre carrière de footballeur?
Je suis plus que satisfait. J’ai eu énormément de chance étant jeune mais j’ai aussi beaucoup travaillé pour atteindre le plus haut niveau et mes objectifs. C’est certainement l’éducation de mes parents qui m’a poussé à persévérer et même la maladie ne m’a pas découragé. Elle m’a au contraire donné la force de continuer car je ne voulais pas arrêter ma carrière sur une blessure, ou à cause de la maladie. Penser au football, penser à revenir au football était aussi une thérapie à ce moment-là. Je suis croyant, et cela m’a aussi énormément aidé.
Le motto de votre Fondation est « Tout commence aujourd’hui ». Un message d’espoir et de persévérance ?
Pour moi rien n’est acquis. Tous les jours sont différents, et on repart chaque jour de zéro. Même dans un hôpital, un peu se sentir bien un jour, et le lendemain est un autre jour. Il faut essayer bien sûr de penser au futur, mais aussi vivre le présent de la meilleure manière qui soit.
Parmi les montres Zenith, quelle est votre préférée ?
Il y en a plusieurs, et en premier lieu la série limitée El Primero Chronomaster 1969 Tribute to The Rolling Stones. Ce modèle classique, allié avec un groupe de musique connu mondialement, fait rêver beaucoup de gens. Après - mais il faut avoir le budget ! – la Christophe Colomb reste pour moi LA montre. C’est extraordinaire d’avoir pu intégrer cette sphère un peu rouge dans la montre, qui reste très agréable au porter. C’est remarquable. Pour les collectionneurs, je pense que c’est bien d’avoir ces deux montres-là.
