Marques horlogères et Jeux Olympiques

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Watch brands and the Olympic Games - Rio 2016
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La grande fête quadriennale du sport s’ouvre aujourd'hui à Rio de Janeiro. Passage en revue des marques – grandes et petites - qui porteront les couleurs de l’horlogerie suisse aux JO.

Avec plus de 3,5 milliards de téléspectateurs dans le monde entier (ils étaient 3,64 milliards aux derniers Jeux Olympiques d'été, à Londres en 2012, soit plus que pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014), on comprend que les marques horlogères seraient ravies de pouvoir atteindre ne serait-ce qu’une petite fraction de l’audience mondiale des Jeux Olympiques. Omega est, bien sûr, la TOP marque (TOP signifiant "The Olympic Partners", désignation officielle du CIO pour le plus haut niveau de parrainage olympique).
Contrairement à d'autres sponsors, la marque horlogère a un rôle vital à jouer et, en plus de sa nouvelle collection de six Seamasters au thème olympique, elle se rend à Rio avec 450 tonnes de matériel et 480 chronométreurs pour assurer les services de chronométrage et de graphisme pour la télévision. Mais d'autres marques horlogères ont également des liens avec les Jeux Olympiques, qu’ils soient organiques (on pense à Jean-Claude Killy, membre du CIO qui, jusqu'au début de cette année, était membre du conseil d'administration de Rolex et dont un modèle Rolex porte le surnom) ou habilement prémédités (ou non?) (rappelez-vous les 10 secondes de gloire qu’a connue la montre RM 59-01 de Richard Mille que Yohan Blake portait au poignet lors de son sprint vers la médaille d’argent de la finale du 100 m à Londres.)

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Comme l’a démontré Richard Mille, un marketing "en embuscade" réussi pendant les Jeux Olympiques passe par une montre bien visible au poignet d'un athlète. Sans exception, chacun des célèbres amis de la marque arbore sa montre, qu’il soit sprinter, golfeur (un autre des ambassadeurs de Richard Mille, Bubba Watson, est le golfeur le mieux classé du tournoi olympique de golf, un sport qui fait son retour aux JO de Rio) ou pilote de course.
D'autres marques misent davantage sur l'image et la renommée de leurs ambassadeurs pour s’assurer une visibilité. Pari gagné pour Hublot, quand son ambassadeur charismatique Usain Bolt remporte la médaille d'or du 100 mètres, comme il l’a fait à Londres, mais coup dur lorsque les athlètes ne peuvent pas ou ne veulent pas aller aux Jeux, comme c’est le cas du golfeur Rory McIlroy, ambassadeur d’Omega, ou des tennismen numéros 3 et 4 mondiaux Roger Federer (Rolex) et Stan Wawrinka (Audemars Piguet), qui ont tout dernièrement déclaré forfait.

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Autre sportif à surveiller de près à Rio de Janeiro, le joueur de badminton chinois Lin "super Dan" Dan, qu’on pourrait apercevoir avec sa montre TimeWalker Pythagore Ultra-Light Concept de Montblanc. Et puis, un nouvel ambassadeur horloger, dans la discipline assez inhabituelle du judo, devrait se présenter. Nous ne sommes certainement pas au bout de nos surprises car, au moment d’écrire ces lignes, plusieurs fédérations sportives internationales doivent encore décider d'autoriser ou non les athlètes russes à participer aux Jeux de Rio. Quelle que soit cependant la liste définitive des participants, il sera difficile pour les marques horlogères d'aujourd'hui de surpasser un précédent historique de l'héritage du mouvement olympique. En effet, en 1924, un certain Louis Charles Breguet, descendant du célèbre horloger Abraham-Louis Breguet, remportait la médaille de bronze dans la compétition de voile des huit mètres aux Jeux Olympiques de Paris ...