La Vie en Rose par Melody Gardot

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L'univers créatif de Melody Gardot apporte à cette chanson une nouvelle dimension émotionnelle, toute d'élégance, de glamour et de séduction. Un registre qui colle parfaitement aux valeurs de Piaget.


Communiqué


La rose est un emblème chez Piaget. Souveraine dans ses collections, elle se nourrit d'histoires vécues. Des histoires d'amour et de passion. En 1982, Yves Piaget se voit dédier une rose nouvelle, à la couleur et au parfum intenses. Elle devient la rose Yves Piaget et consacre le lien de l'horloger et joaillier avec la fleur la plus symbolique qui soit.

30 ans plus tard, elle est plus que jamais d'actualité chez Piaget. Autour d'elle les talents se rencontrent. Ceux des créateurs et artisans de la Maison qui signent la collection Piaget Rose et ses merveilles façonnées dans l'or et le diamant. Celui d'une artiste inspirée et glamour qui réinterprète la chanson d'amour la plus célèbre de notre temps. Une mélodie romantique sur laquelle se distillent les mots de la passion, la vie, l'amour et les roses: "La Vie en Rose".
Réinterpréter ce classique d'Edith Piaf, n'est pas à la portée de tous. Peu sont à même de transposer "La Vie en Rose" dans un territoire musical nouveau en préservant sa magie et son charme.

"La Vie en Rose" a depuis toujours habité l'esprit et l'imagination d'une musicienne à la voix exceptionnelle, Melody Gardot.

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« « La Vie en Rose »  représente beaucoup de chose mais surtout ce que je ressens à travers  ma guitare. Ce que cela a apporté dans ma vie et comment les choses ont changé. « La Vie en Rose » nourrit mon jardin musical. « La Vie en Rose » pour moi c'est comme la musique qui m'a permis de renaitre et plus encore de me métamorphoser. Cela peut paraître lourd et douloureux, mais quand vous vous réveillez un matin et que vous êtes incapable de bouger ou de parler, comme après mon accident, votre imagination se nourrit de tout ce dont demain sera fait. Nous avons tous besoin d'un renouveau parfois» Melody Gardot.

L'univers créatif de Melody Gardot, nourri de sa propre expérience de vie et de sa curiosité musicale, apporte à cette chanson une nouvelle dimension émotionnelle, toute d'élégance, de glamour et de séduction. Un registre qui colle parfaitement aux valeurs de la Maison. Portée par la voix et le talent artistique de Melody Gardot, la collection Piaget Rose s'épanouit offrant sa belle promesse de métamorphose. La vie se voit en rose en Piaget.

La Vie en Rose par Melody Gardot à découvrir en avant première sur rose.piaget.com dès le 16 avril 2012.  En bonus sur la version de luxe de son album « The Absence » en vente à partir du 28 mai et en video clip fin juin.

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MELODY GARDOT
The Absence



Au terme d'une tournée de deux ans pour la promotion du très acclamé My One and Only Thrill, son premier album sorti sur une major, Melody Gardot se montre impatiente de démarrer de nouvelles aventures. Seule, elle poursuit ses périples à travers le monde au cours desquels elle multiplie les rencontres et découvre de nouvelles cultures. Des déserts marocains aux ruelles de Lisbonne, des milongas de Buenos Aires aux plages brésiliennes, elle a ainsi pu distiller dans son nouvel album The Absence l'essence de chacune de ses découvertes tout en gardant le son Melody Gardot. 

À l'été 2010, Melody Gardot part à Marrakech sur un coup de tête.  Au cours d'un bref séjour dans le désert marocain, une chose s'impose à elle :
« Il existe tant de langues et de cultures différentes et pourtant j'ai été saisie de constater à quel point l'esprit de la musique est une chose que l'on retrouve partout dans le monde. »

La chanteuse se rend ensuite à Lisbonne. Installée avec son piano dans un palais décrépit du quartier historique de l'Alfama, elle s'abandonne à la saudade, cette indéfinissable tristesse empreinte de nostalgie et propre au Portugal. Des titres comme le très évocateur « Lisboa » rappellent son séjour dans la capitale portugaise et donnent à entendre les sons de la ville – les jeux des enfants, les cloches des églises, un chanteur au détour d'une rue. Melody Gardot y apprend le portugais, découvre les clubs de fado et s'immerge dans la composition de nouvelles chansons.

Puis de Lisbonne à Buenos Aires. Passionnée de tango, elle se retrouve au cœur de la vieille ville, dans le quartier de San Telmo, baigné par le son du bandonéon. Inspirée par le rythme et l'esprit si dramatiques du tango, elle écrit le titre « Goodbye » et le ténébreux « So We Meet Again My Heartache ». La culture populaire si différente de la capitale argentine fait perdurer le sentiment de saudade chez la chanteuse.

Pour finir, Melody Gardot était prête à découvrir la chaleur et les sons du Brésil. Elle fait alors affréter un voilier pour faire cap vers le nord. Après un mois en mer le long de la côte brésilienne, la chanteuse américaine trouve ce qu'elle recherchait. Les couleurs chatoyantes des paysages, les sourires de la population et la passion de la samba ont raison du sentiment de tristesse infinie dans lequel elle s'était plongée. De cette transition naissent les titres « Mira » et « Yemanja ».

« Beaucoup d'histoires contées dans cet album sont issues non seulement de mes expériences mais également de mon observation des gens, des moments que j'ai vécus à leurs côtés, des joies et des peines qui les ont émaillés. Un véritable moment de communion. »

 « Découvrir l'amour autrement, comprendre ce que le sentiment représente au sein d'une communauté revient à comprendre comment ses membres sont liés. C'était un grand bouleversement pour moi. Cela m'a rapprochée, et notamment au Brésil, des gens pour qui la musique est un vecteur d'expression des sentiments. »

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De retour aux États-Unis, Melody Gardot livre ces expériences, ces découvertes et ces sons au producteur, compositeur et guitariste Heitor Pereira.
 « C'était une belle connexion », relate-t-elle au sujet de sa rencontre avec Heitor Pereira. « J'en étais arrivée à un stade où je ne savais plus quoi faire de tout cela. Au fil des mois passés à voyager, c'était comme si toutes ces musiques étaient entrées en moi sans pouvoir en ressortir. J'avais besoin d'un partenaire – quelqu'un avec qui travailler qui ait du génie. Quelqu'un de suffisamment fou pour comprendre à quel point j'étais sérieuse lorsque j'annonçais « Je veux jouer de la feuille de palmier et de la planche à laver et je veux que ça marche. »
 
Heitor Pereira, connu pour ses musiques de film (Moi, moche et méchant, Pas si simple, From Prada to Nada) et pour avoir été le guitariste de grands chanteurs (Sting, Seal, Caetano Veloso), se révèle le partenaire idéal pour Melody Gardot. Installé aux États-Unis, cet artiste d'origine brésilienne rejoint l'envie débordante de la chanteuse de sortir des sentiers battus de la pop, du jazz, du blues et de la soul à l'occidentale. Ensemble, ils partagent un sens de l'aventure lorsqu'il s'agit de réinventer des sons.

C'est ainsi qu'ils co-écrivent des titres comme « Se Voce Me Ama » et « Amalia ». Heitor Pereira joue les guitares sur l'album et chante sur « Se Voce Me Ama ». Il est également auteur de toutes les orchestrations du disque, sur lequel figurent également John Leftwich (basse), Paulihno DaCosta (percussions), Jim Keltner et Peter Erskine (batterie).

Il a fallu un an et un voyage autour du monde pour que Melody Gardot trouve l'inspiration de l'album The Absence. Un kaléidoscope de couleurs musicales réunies au travers d'un style propre à Melody Gardot. Alors que la chanteuse débute une tournée mondiale pour la promotion de son troisième album, il est temps pour nous d'en partager la musique : la tristesse, la nostalgie et enfin la joie qui ont ponctué son voyage.

 

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MELODY GARDOT
Biographie



Les meilleurs musiciens ne sont pas nécessairement ceux que l'on entend le plus. À 22 ans, Melody Gardot a compris l'importance de la subtilité et de la discrétion ; c'est ce qui fait de « Worrisome Heart » un premier album à la fois familier et pourtant tout à fait surprenant.

Pour Melody, la musique invite à la détente, à la méditation et à l'introspection. « Je recherche l'apaisement à travers la musique, j'aime ce qui est doux et sans prétention. La musique peut faire des miracles pour l'esprit, surtout lorsqu'elle a des vertus apaisantes. »

Cette approche distingue Melody Gardot de la plupart de ses congénères, plutôt tournés vers le rock indé ou le hip-hop. Ses goûts se reflètent particulièrement dans ses compositions. Le titre qui donne son nom à l'album, « Worrisome Heart », est un blues langoureux, où le chant est d'une dolence sans âge. Les cuivres et la contrebasse évoquent un lent voyage au long du Mississippi. Sur « Gone », la guitare et le violon parviennent à eux seuls à capturer les tourments des amours perdues contées par Melody Gardot. Synthés brumeux, cuivres nonchalants, rythmiques légères et jazzy orchestrent quant à eux l'érotisme du titre « Quiet Fire ».

Ce qui se dégage du chant et de la musique de l'Américaine laisserait attendre un personnage qui aurait traversé le temps. Pourtant, Melody Gardot a commencé à écrire il n'y a pas si longtemps, alors qu'elle commençait à gagner un peu d'argent en jouant dans les pianos-bars. Elle n'avait alors que 16 ans.

« Je n'aurais jamais pensé que je ferais de la musique, avoue-t-elle, je jouais pendant quatre heures les vendredis et les samedis soirs. J'étais un peu atypique car je ne jouais que les morceaux qui me plaisaient. Un mélange de vieux titres et de titres plus récents, allant de Duke Ellington aux Mamas & The Papas en passant par Radiohead. »

Ce n'est qu'après un accident de la route alors qu'elle rentrait chez elle en vélo que Melody Gardot a vu sa vie prendre un nouveau tournant. Heurtée de plein fouet, la jeune femme a souffert de multiples fractures du bassin, de lésions vertébrales et nerveuses ainsi que de blessures à la tête. Elle porte aujourd'hui encore les stigmates de cet accident, contrainte de se déplacer avec une canne et de porter des lunettes conçues pour la protéger de son hypersensibilité à la lumière.

Comme elle jouait un peu de musique avant son accident, l'un de ses médecins lui conseille lors d'une visite de suivi d'essayer la musicothérapie. Il estimait que cela pourrait l'aider à surmonter une partie des déficiences cognitives consécutives à son accident, car la musique est connue pour ses effets positifs sur les neuropathies liées à un traumatisme grave. Ce médecin était pourtant loin de s'imaginer l'impact de son conseil. Elle ne remarche toujours pas lorsqu'elle compose et enregistre ses premiers morceaux sur un multipiste dans sa chambre.

« J'ai commencé à enregistrer des morceaux pour m'aider à me souvenir de ce que j'avais fait. J'avais de gros problèmes de mémoire à court terme », explique-t-elle. « À la fin de la journée, j'étais incapable de me rappeler ce que j'avais fait le matin. »

Les titres écrits pendant sa convalescence sont par la suite réunis dans un EP de six titres intitulé « Some Lessons: The Bedroom Sessions ». « Une alchimie folle née de douleurs et d'incertitudes terribles fondues en une musique aussi remarquable qu'audacieuse », résume alors un chroniqueur musical.

Sur l'album « Worrisome Heart » se trouve une reprise du titre « Some Lessons » aux côtés de nouvelles chansons qui montrent la rapidité avec laquelle Melody Gardot a développé sa composition. De nouveaux instruments et tonalités font leur apparition, tandis que les arrangements restent à la faveur de la délicieuse intimité entre la voix et les textes.

Même si elle affirme n'avoir jamais été une musicophile collectionnant les disques en tout genre, Melody Gardot sait comment parvenir à ses fins avec ses propres chansons.

« J'avais une idée de l'orientation que cela devait prendre. Lorsque nous avons enregistré « Worrisome Heart », je me souviens avoir demandé aux cuivres depuis la cabine s'ils pouvaient la jouer plus sordide. Ce à quoi ils m'ont répondu « Sordide ? Oui, pas de problème ! ». Ce n'est peut-être pas la manière la plus musicale de le formuler mais ils ont parfaitement compris ce que je voulais dire », raconte-t-elle, amusée.

Personne ne sait vraiment définir le style de Melody Gardot et c'est ce qui fait son talent. On l'a comparée à Norah Jones ou à Diana Krall. Récemment, elle a été invitée par Herbie Hancock pour reprendre le titre « Edith and the Kingpin » de Joni Mitchell pour la série télévisée Live From Abbey Road. Sur scène, Melody Gardot peut aussi bien faire penser à Peggy Lee qu'à Tom Waits.

Alors, sa musique, est-ce du jazz ou du blues ?
 
« Je peux comprendre qu'on trouve du blues dans mes chansons, explique la compositrice, même les accords sont simples et purs dans les passages les plus sombres. On parle aussi de jazz, mais pour simplifier, cela revient juste à considérer les chansons et ce à quoi elles réfèrent. J'ai beaucoup souffert moralement (d'où le titre « Worrisome Heart », un cœur inquiet) et l'intensité de la douleur vous empêche de résister à l'appel de la musique. Lorsque l'on parle de chanter le blues, c'est ce qui est sous-entendu. Ce n'est pas un style ou un genre, c'est un ressenti. »

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