Paul O'Neil

Quand il s’agit de travail, je déteste procrastiner. Il faut que le travail soit fait, et je pense que cette vision m’est utile chez WorldTempus, où l’écriture et l’édition sont une question d’immédiateté.
Je suis né dans une ville du cœur de l’Angleterre qui fut à l’époque un haut lieu de l’industrie de la maroquinerie où se fabriquait et s’exportait toute une gamme de produits allant des portefeuilles aux selles. Enfant, je me souviens que nombre de nos voisins travaillaient à fabriquer de petits articles en cuir comme des porte-monnaie ou des sacs. Malheureusement, cette industrie a depuis disparu et ne survit plus que dans le surnom de l'équipe de football locale, et le seul lien possible (et plutôt ténu) entre ma ville natale et l'horlogerie est effacé.
À l'école, je n'avais pas d’idée précise quant au métier que je voulais faire jusqu'au jour où mon professeur de français nous fit visionner une vidéo sur des étudiants traducteurs. Avant même de savoir si j’avais les compétences linguistiques requises, ou même si j’étais capable d’écouter et de parler en même temps, j'ai décidé que je serais interprète. C'était plus facile à dire qu'à faire, mais après une licence et une maîtrise universitaires, je me suis retrouvé interprète à la Commission Européenne à Bruxelles.
Comment suis-je donc passé de la Belgique à la Suisse, et de la traduction simultanée à la rédaction d’articles sur l’horlogerie de luxe? Après que l'amour m'a conduit en Suisse - encore en tant que traducteur – j’ai saisi l’occasion que m’offrait une grande marque horlogère pour entrer dans le domaine de l'écriture, et par la suite, dans celui de la communication. Après cinq années passées chez deux marques horlogères différentes, j’ai franchi la barrière pour travailler dans les médias spécialisés, et ma vision de l’horlogerie a changé instantanément. Après avoir été immergé au sein d’une marque, je voyais désormais l’horlogerie dans son ensemble et pouvais partager ma passion croissante pour la riche créativité et l’ingéniosité que peut receler un objet aussi petit qu’une montre.
Quand il s’agit de travail, je déteste procrastiner. Il faut que le travail soit fait, et j’espère que cette vision m’est utile chez WorldTempus, où l’écriture et l’édition sont une question d’immédiateté.
Sur le plan humain, dans ma vie professionnelle aussi bien que privée, j'apprécie les relations durables fondées sur une confiance mutuelle et je crois qu'elles ont joué un rôle déterminant dans mon développement personnel et professionnel au fil des ans.
Les deux vitesses de la pensée (Thinking, fast and slow), de Daniel Kahneman
Longitude, by Dava Sobel
Une histoire de tout, ou presque (A short history of nearly everything), de Bill Bryson
Le monde de Sophie (Sophie’s world), de Jostein Gaarder
The philosophy of humour, de Paul McDonald





