Chaque visiteur du SIHH a été accueilli comme un hôte de marque: Ici, Bernard Fornas, PDG de Cartier International, reçoit Pierre Lamunière, patron du groupe Edipresse. (SANDRA FRIZZA) Après les traditionnelles expositions horlogères, lors desquelles chaque marque à présenté ses nouveautés, je souhaitais tirer un bilan et vous parler des nouveautés qui m'ont le plus impressionné. Tout d'abord, je veux tirer un grand coup de chapeau aux artisans, parmi lesquels François-Paul Journe qui a présenté un modèle qui me semble être «l'événement». Une réalisation baptisée «Centigraphe » et qui a coupé le souffle de tous les connaisseurs. Coup de chapeau aussi à Richard Mille qui continue à nous impressionner en poursuivant sa course dans le design de garde-temps avant-gardistes. Cette fois ci, il nous à régalé d'un chronographe automatique, éblouissant de technicité. Pour finir, je veux également vous parler de la jeune marque Cvstos, dirigée par le plus jeune des patrons de marques horlogères, Sassoun Sirmakes qui prend toujours plus d'importance et qui a lancé à l'occasion de son exposition, son «bolide au poignet», à savoir un chronographe dédié à la marque automobile Pagani. Du côté des groupes horlogers, il faut relever aussi un certain nombre de pièces importantes, dont la très grande complication de Franck Muller «Aeternitas Mega», qui représente un aboutissement de l'art horloger. Et comment ne pas revenir sur l'innovation de Rolex qui, au travers de sa «Yachtmaster 2» exprime une fois de plus un savoir-faire technique et esthétique jamais démenti. Au SIHH, notons le formidable tourbillon de Panerai, sobre et élégante. Ainsi que l'étonnante collection «Masques» de Vacheron Constantin, réalisée en partenariat avec le mécène genevois Jean-Paul Barbier Mueller, dont le succès a dépassé toutes les espérances. De même que l'incroyable «Duomètre à Chronographe» de Jaeger-LeCoultre qui innove dans la conception des mouvements à chronographe. N'oublions pas non plus Audemars Piguet dont la «Royal Oak Team Alinghi » en fibre de carbone forgée impressionne autant par ses dimensions importantes que par sa grande légèreté. Enfin: le rêve avec Piaget et Roger Dubuis. Le premier, pour son toubillon relatif émaillé, une pièce unique qui invite au rêve, le second pour ses complications dotées de mouvements à la finition digne des plus grandes pièces de joaillerie. Et pour finir, il faut tout particulièrement relever la satisfaction des collectionneurs et distributeurs qui, enfin, peuvent disposer des nouveautés dans un délai raisonnable. Les marques ont compris, que comme au restaurant, il faut servir le client quand la faim est là. Une fois cette dernière passée, on ne parle plus de festin, mais de grignotage. Tribune de Genève / GABRIEL TORTELLA / www.tdg.ch |