Admirables Admiral

Image
Admiral © Corum
3 minutes read
Corum dévoile quatre nouvelles références à cadrans uniques. Une belle fidélité à un héritage créatif entretenu depuis quatre décennies

Pour quelle raison achète-t-on un tourbillon chez Breguet ? Une Freak chez Ulysse Nardin ? Un chrono chez TAG Heuer ? La réponse est dans les trois cas la même. Et elle tient en un seul mot : la légitimité. Breguet est le maître et inventeur incontestable du tourbillon. Ulysse Nardin repousse depuis 20 ans les limites de l’horlogerie avec sa Freak, et TAG Heuer n’a plus rien à prouver en termes de chronographe. 

Admiral 42 © Corum
Admiral 42 Meteorite © Corum

Lorsque Corum dévoile de nouveaux modèles avec des cadrans en pierre dure ou en météorite, c’est la même chose. La marque de La Chaux-de-Fonds travaille son sujet depuis 40 ans. Si les montres avec le cadran météorites n’ont jamais vraiment disparu des écrans radar, on oublie pourtant, parfois, que Corum en est l’un des premiers instigateurs. Sa légitimité et son savoir-faire ne se limitent d’ailleurs pas à ce matériau. Avant même la renaissance de la belle horlogerie mécanique au début des années 90, Corum travaillait déjà les cadrans minéraux, les plumes, les pièces de monnaie, et autres créations hors des sentiers battus qui sont aujourd’hui entrées dans le vocabulaire esthétique courant de l’horlogerie. 

Les nouvelles Admiral ne sont donc, à ce titre, pas de véritables nouveautés, mais d’indispensables rappels d’une légitimité historique avérée. La maison en dévoile aujourd’hui quatre nouvelles références : deux en 42 mm, deux en 38 mm.

Admiral 38 © Corum
Admiral 38 Automatique © Corum

Les deux premières, en format plutôt masculin de 42 mm, partagent un grand nombre de spécifications : même diamètre, même boîtier en acier, même bracelet avec boucle déployante, et même mouvement automatique garantissant 42 heures de réserve de marche. Leur seule différence réside dans le traitement galvanique apporté au cadran réalisé en authentique météorite. Il sera dans un premier cas gris, pour témoigner de la fidélité chromatique à l’objet qui nous vient des confins de l’univers. La deuxième version prend en revanche quelques libertés, grâce à un traitement bleu métallique qui permet de révéler une lumière et une structure inhérentes à la météorite. 

Si ces deux premières pièces en 42 mm peuvent se montrer relativement unisexes, les deux pièces en 38 mm affirment une obédience plus nettement féminine. Leur boîte est en or rose, avec une lunette sertie de diamants. Là encore, le mouvement est à remontage automatique pour 42 heures de réserve de marche, mais les bracelets sont réalisés en caoutchouc blanc. Ce choix rappelle d’ailleurs l’origine maritime de l’Admiral, pièce conçue au départ pour les régates. Le premier modèle se dote d’un cadran en aventurine. La combinaison or, diamants et aventurine n’est pas nouvelle mais fait toujours effet, surtout sur une pièce d’esprit sportif, au sein de laquelle une telle préciosité n’est pas commune.

Admiral © Corum
Admiral 38 Automatique © Corum

En revanche, le second modèle avec cadran en malachite est bien plus atypique. Déjà, parce que le minéral en tant que tel n’est pas si commun. Ensuite, parce que c’est une pierre particulièrement expressive, avec de très nombreuses nuances de vert, ainsi qu’une géométrie reconnaissable au premier coup d’œil. Il est également toujours flatteur de posséder une pièce qui, par nature, sera nécessairement unique car issue d’un bloc de malachite lui aussi unique. 

Ces quatre nouvelles références entrent dès à présent en collection courante chez Corum, qui signe une fois encore avec ses nouvelles Admiral sa capacité à prolonger un chemin créatif qu’elle a ouvert dès le milieu des années 80. 

Marque