Me voilà à Bordeaux, France, à Novespace, une filiale du Centre spatial français, après m’être inscrite à un voyage de presse avec Zenith. Tout a commencé quand mon boss, Brice Lechevalier, m’a demandé si cela me plairait de flotter dans l’espace avec les gens de Zenith parce qu’il avait un autre engagement et ne pouvait pas y aller. Cela semblait une perspective merveilleusement amusante à ce moment-là et je lui ai répondu que j’adorerais le remplacer sur ce vol en apesanteur. Mais alors que le jour approchait et que mes recherches sur Google s’intensifiaient, j’ai commencé à avoir de sérieux doutes sur ce à quoi je m’étais engagée.
Peut-être mon boss n’était-il pas occupé ailleurs après tout, peut-être qu’il pensait qu’il s’agissait d’un voyage de presse particulièrement risqué et préférait m’envoyer à sa place, peut-être qu’il complotait pour se débarrasser de moi ! Mon esprit était en ébullition !
Que se passe-t-il sur un vol parabolique ?
Voyez-vous, au moment d’accepter cette mission, ma connaissance sur le fait de flotter dans l’espace était vraiment limitée au cinéma et à la télévision, où des astronautes à l’air réjoui font des sauts périlleux et essaient d’attraper des bonbons flottants avec leurs bouches. Mais une fois que j’ai commencé à me renseigner, il est rapidement devenu évident que l’expérience de l’apesanteur pour les civils a lieu dans un avion ordinaire lors de ce qu’on appelle un vol parabolique. L’avion monte selon un angle de 50 pour cent et descend ensuite en chute libre pendant 22 secondes, créant ainsi une totale apesanteur. J’ai vu des diagrammes, j’ai consulté le site internet de Novespace, j’ai regardé des vidéos sur YouTube et, honnêtement, j’étais pétrifiée.
Rencontre avec un astronaute
Heureusement, le soir précédant le vol, j’ai eu la chance d’être assise durant le dîner à côté d’un véritable astronaute, Jean-Jacques Favier, qui m’a tout raconté de ses expériences dans l’espace sur un vol de la NASA et m’a expliqué à quoi je devais m’attendre sur le vol parabolique : ce que j’allais ressentir et comment mon corps réagirait, et c’était rassurant. Il m’a aussi averti que je ne serais jamais capable de l’exprimer avec des mots car c’était une expérience si unique qu’il était impossible de la décrire à quelqu’un qui ne l’avait jamais faite. A ce stade, j’étais convaincue, et de « pétrifiée » je suis passée à « très effrayée mais excitée et curieuse » aussi !
Astronaute d’un jour
Le lendemain, vêtue d’une tenue d’astronaute (que j’ai pu garder, merci Zenith), notre petite équipe d’astronautes en herbe recevait les instructions des experts et montait à bord de l’avion. Il y avait environ 50 sièges ordinaires à l’arrière de l’avion et le milieu de la cabine avait été modifié en une grande zone capitonnée pour flotter. Il n’y avait pas de hublots dans le compartiment de flottement (apparemment c’est terrifiant de regarder par le hublot, une information peu rassurante).
Une fois à une altitude optimale, nous avons été invités à entrer dans l’espace capitonné et à nous coucher sur le sol. Tandis que l’avion monte abruptement pendant environ 30 secondes, le corps devient deux fois plus lourd et vous avez l’impression que vos membres s’enfoncent dans le sol matelassé, mais vous sentez vos organes, votre cerveau et votre sang bouger aussi. Ce n’est pas inconfortable, mais juste assez étrange. Puis l’avion atteint son apex et entre en chute libre, et vous passez de vous sentir très lourd à léger comme une plume tandis que vous flottez au-dessus du sol.
Nous commençons avec la gravité sur mars, suivie de quelques secondes de la gravité sur la lune. Puis le reste du vol est en totale apesanteur. La sensation est indescriptible. Vous flottez vraiment dans l’air, un peu comme si vous flottiez dans l’eau, sauf que là il n’y a rien, ce qui est hallucinant. Le plus petit mouvement fait partir votre corps en vrille. A un certain moment j’ai essayé de corriger ma position en tentant de « nager » au grand amusement des agents de bord car cela ne fonctionne pas du tout ! Inutile de dire que la physique n’était pas mon point fort à l’école.
La Zenith Defy Zero-G et la Defy Double Tourbillon font l’expérience de l’apesanteur
Nous effectuons 16 vols paraboliques au total, chacun durant environ 22 secondes. Pour rendre les choses encore plus intéressantes (non pas que quiconque ait eu besoin de davantage d’animation), les agents de bord ont laissé de l’eau colorée s’échapper dans la cabine pour que nous puissions observer les gouttes en suspension. Puis ce fut au tour de balles colorées que nous devions essayer d’attraper, ce qui était amusant, mais pas aussi amusant que lorsque Romain Marietta, Directeur Développement Produits et Héritage de Zenith, a laissé s’envoler deux montres – la Zenith Defy Zero G et la Defy Double Tourbillon en verre saphir – pour les tester et les admirer dans leur élément naturel. Limitées chacune à 10 exemplaires, les 20 passionnés de montres qui achètent une de ces pièces recevront aussi un billet pour emmener leur montre sur un vol en apesanteur dans leur centre de vol le plus proche. Pas mal comme bonus !
Depuis que j’ai atterri il y a quelques semaines, je casse les pieds à tout le monde avec mes aventures paraboliques. Je suis constamment au top depuis que j’ai vaincu mes peurs et expérimenté l’apesanteur, et je ne veux qu’une chose maintenant, c’est recommencer ! Peut-être faut-il que je commence à économiser pour acquérir une Defy, ou que je trouve quelqu’un qui en a une mais a trop peur d’y aller !
