La semaine passée, Yannick Meylan nous faisait part de ses coups de cœurs Watches and Wonders. Cette semaine, nous nous tournons vers l’autre côté de la fratrie et avons demandé à son frère, Julien, co-CEO, de nous expliquer les cinq montres qui se sont distinguées. Voici son classement.
Jaeger-LeCoultre Polaris Quantième Perpétuel
L’acier ou l’or rose !? Les deux ! Sport chic comme je l’aime, avec une des complications horlogères les plus utiles à mon sens. La taille de 42mm est parfaite, tout comme les proportions des compteurs sur ce magnifique cadran bleu Mariner. Un point important également : grâce à son ergonomie parfaite, elle tourne très bien autour du poignet, ce qui la rend très confortable au porté. J’ai vraiment été séduit par cette nouveauté clairement intemporel.
Hermès Cape Cod Crépuscule
Une montre simple, élégante et confortable, dirait Madame. Cependant, le cadran est particulièrement sophistiqué grâce à sa matière, qui est normalement utilisée pour les composants de l’échappement d’un mouvement mécanique. L’effet de ce cadran en silicium monocristallin bleuté avec dépôt d’or jaune (pour donner cet effet de crépuscule au poignet) est particulièrement bien réussi. Bravo à l’artiste Thanh Phong Lê ; j’aime cette originalité. Il ne faut pas non plus oublier la souplesse exceptionnelle du bracelet cuir Hermès, qu’on peut reconnaitre les yeux fermés.
Parmigiani Tonda PF GMT Rattrapante
La sobriété et l’ingéniosité m’ont séduit, l’élégance aussi. La fonction rattrapante sur le GMT est une complication nouvelle que je trouve très confortable pour l’utilisateur. De plus, la capacité de production limitée de la manufacture rend la montre très exclusive et on ne la verra donc pas sur tous les poignets, ce qui me plait aussi.
Ulysse Nardin Blast Moonstruck
J’aime les complications de Ludwig Oechslin ; il a cet art de rendre simple les complications les plus compliquées. Une simple couronne pour régler une montre qui indique la position de la lune, du soleil, de la date et des marées, sans oublier l’heure et la minute. Et rajoutons encore à cela un dual time, simplement ajustable avec un poussoir + et un poussoir -. Bref, 45mm d’un géni horloger au poignet.
Ulysse Nardin Marine Torpilleur Tourbillon Grand Feu
Un diamètre de 42mm qui me convient très bien, un cadran en émail d’un noir profond comme Ulysse Nardin sait si bien faire, une indication de la réserve de marche comme j’aime avoir sur une montre (même sur un mouvement automatique) et, cerise sur le gâteau, une magnifique ouverture sur un tourbillon volant composé de silicium dont Ulysse Nardin en est le précurseur.
