La Chronométrie Ferdinand Berthoud est une jeune marque nantie d’une longue histoire. Si cela peut sembler déroutant, ne vous inquiétez pas, c’est en fait très simple. Le fabricant des montres primées Chronomètre FB1 et Chronomètre FB2 a été fondé par Karl-Friedrich Scheufele, qui consacre la marque à perpétuer et à construire sur l’héritage du maître horloger éponyme (1727-1807) en créant des chronomètres d’une élégance et d’une maestria absolues.
Maintenant la Chronométrie Ferdinand Berthoud vient de dévoiler son tout nouveau garde-temps, le Chronomètre FB 3SPC, suite logique à ses prédécesseurs. Tandis que FB1 puisait son inspiration dans les mécanismes à force constante des anciens chronomètres de marine, incorporant la fusée-chaîne à son mouvement, FB2 allait encore un peu plus loin en ajoutant un remontoir d’égalité (qui permettait l’affichage de la seconde morte). Au lieu de travailler avec des mécanismes qui améliorent la performance chronométrique existante d’une montre, FB3 va directement à la source de la chronométrie d’une montre : le spiral.
Comme vous le savez, le spiral est le composant essentiel de l’organe régulateur d’une montre, celui qui crée le véritable mouvement oscillant du balancier, permettant ainsi à la montre de donner l’heure. L’un des soucis récurrents en horlogerie est de trouver le moyen pour que le spiral étire et contracte ses anneaux (une action aussi appelée « respiration ») avec une plus grande régularité géométrique. Une des solutions fréquemment utilisées par les chronomètres de marine de haute précision était d’installer des spiraux cylindriques au sein de leurs organes régulateurs. Les spiraux cylindriques respirent avec une plus grande concentricité, minimisant ainsi les perturbations latérales sur le balancier avec pour résultat une meilleure performance chronométrique d’ensemble.
Les spiraux cylindriques sont plus performants lorsqu’ils sont orientés avec leur plan d’oscillation parallèle au sol, autrement dit les anneaux empilés devraient être verticaux. Cela arrive lorsque le poignet portant la montre est également parallèle au sol. Cependant, lorsque le poignet pend le long du corps du porteur de la montre, le ressort souffre des mêmes effets négatifs de la gravité qui affecte tout spiral, qu’il soit plat ou cylindrique. L’équipe de Ferdinand Berthoud a expliqué que même si les montres bracelets modernes dotées de spiraux cylindriques sont rares, elles ont tendance à être équipées de tourbillons, ce qui permet aux horlogers de compenser toute erreur due à la gravité.
Le Chronomètre FB 3SPC n’est pas une montre à tourbillon et les horlogers de Ferdinand Berthoud ont consacré des mois de recherche et de mise au point pour optimiser la forme finale et les courbes terminales de leur spiral cylindrique afin qu’il produise d’excellents résultats chronométriques même sans le mécanisme compensatoire d’un tourbillon. Ce garde-temps ne s’inspire pas de l’un des chronomètres de marine historiques de Ferdinand Berthoud, comme c’était le cas des précédents, mais de la montre décimale No. 26 créée par le neveu et protégé de Ferdinand Berthoud, Pierre-Louis Berthoud (connu sous le nom de Louis Berthoud). Conformément aux normes élevées de la Chronométrie Ferdinand Berthoud et aux créations extraordinaires de sa source d’inspiration éponyme, le Chronomètre FB 3SPC est un chronomètre certifié COSC.
