A la conquête du ciel

Les cinq montres Métiers d’Art les Aérostiers replacent dans l’histoire l’une des plus harmonieuses machines jamais inventées par l’homme.

Les sujets des modèles Métiers d’Art de Vacheron Constantin sont souvent ancrés dans l’histoire. Celle des grandes découvertes géographiques ou astronomiques, comme les pièces Christophe Colomb, Marco Polo ou Copernic Sphères Célestes, ou des arts appliqués ou représentatifs, comme les pièces Florilèges basées sur des illustrations botaniques du 18e siècle, ou les Fabuleux Ornements. La représentation d’objets techniques et, plus encore, de machines inventées par l’homme dans des garde-temps à vocation artistiques est rarissime chez les maisons horlogères. La faute en est-elle au moindre intérêt esthétique ou poétique que revêt une machine, quelle qu’elle soit, représentée sur le cadran d’une montre et interprétée par des techniques artistiques et artisanales ? Imagine-t-on une locomotive à vapeur, une automobile de la fin du XIXe siècle, ou un de ces premiers objets volants appelés planeurs sur une pièce métiers d’art ?

Justement, pour rendre hommage à l’une des plus grandes inventions de l’homme, ce rêve universel que Léonard de Vinci a presque touché du doigt – voler - quel meilleur engin qu’un ballon un horloger aurait-il pu choisir pour placer dans le cercle d’une montre? Une montgolfière s’élevant dans le ciel est un très beau spectacle et les pièces Métiers d’Arts les Aérostiers des œuvres à la hauteur de leur majesté.

Ces cinq nouveaux garde-temps sont très précisément ancrés et datés dans l’histoire puisqu’ils commémorent cinq vols effectués en France par les tout premiers aérostiers de l’histoire. Les ballons en or décorant le cadran sont des reproductions fidèles de ces « globes aérostatiques », effectuées à partir de dessins et de gravures de l’époque. Ainsi, le modèle Métiers d’Art Les Aérostiers – Versailles 1783, aux tons marron, commémore la date historique du 19 septembre 1783, celle du tout premier vol aérostatique conduit par les frères Montgolfier. Celui-ci ne permet toutefois pas encore à l’Homme de réaliser son rêve de voler, puisque, par précaution, un coq, un canard et un mouton – parfaitement visibles sur la montre - avaient servi de cobayes pour cette première.

A la conquête du ciel

La pièce Paris 1783 bleue rappelle que c’est le 21 novembre 1783 qu’a été lancé – toujours par les frères Montgolfier – le premier aérostat habité. Le ballon en or rose et gris est richement décoré de gravures et la nacelle contient les deux premiers voyageurs de l’espace.

A la conquête du ciel

 

Le 2 mars 1784, Jean-Pierre Blanchard conçoit un ballon à hydrogène mû par un système d’ailes. Un mécanisme reproduit à l’identique sur le modèle vert Paris 1784.

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A Bordeaux le 16 juin 1784, ce sont trois passagers qui s’envolent dans un ballon décoré de nombreux tissus et ornements et arborant une scène mythologique avec zéphyr et Titans. Ce ballon est représenté sur la pièce rouge Bordeaux 1784.

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Enfin, Vacheron Constantin rend hommage à l’aérostier Jean-Baptiste Madier au travers du modèle Bagnols 1785 à dominante bleue.

A la conquête du ciel

 

Vacheron Constantin a choisi la gravure et le ramolayage pour reproduire le volume des montgolfières et interpréter leurs couleurs par le jeu des finitions et des textures de l’or, et l’émail plique-à-jour pour traduire la transparence aérienne du ciel. La technique du ramolayage consiste à ôter petit à petit de la matière pour modeler le relief et sculpter ainsi de plus en plus précisément son sujet. Trois semaines de travail sont nécessaires pour réaliser chacun des ballons. La technique ancestrale de l’émail plique-à-jour, née vers les 4-5e siècles avant J.C dans l’empire byzantin, offre des effets de transparence que le cloisonné et le champlevé ne permettent pas, puisque l’émail est déposé dans des alvéoles sans fond. La lumière peut ainsi traverser l’émail et le rendu est proche de celui du vitrail.

A la conquête du ciel

Utilisée ici pour la première fois par Vacheron Constantin, l’émail plique-à-jour laisse deviner les rouages du mouvement sous le cadran. Il s’agit du calibre automatique 2460 G4/1, fréquemment utilisé dans les pièces artistiques de la Manufacture en raison de son absence d’aiguilles qui laisse la décoration du cadran parfaitement visible, l’affichage discret des heures et des minutes (sautantes), des jours de la semaine et de la date (traînants) dans de petits guichets n’entravant pas la vue.

A la conquête du ciel

Certifiés Poinçon de Genève, les cinq modèles Métiers d’Arts Les Aérostiers sont complétés d’un bracelet en alligator assorti au cadran et ne seront produits qu’à cinq exemplaires chacun.

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Vacheron Constantin