Echos horlogers

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Vacheron Constantin, Franck Muller, Perrelet et Julien Coudray 1518 dans l'actualité horlogère de la semaine.


Tribune de Genève - 19 mai 2011



Sous la houlette de Juan-Carlos Torres, Vacheron Constantin affirme une fois encore sa relation privilégiée avec les métiers d'art, construite au cours d'une histoire longue de deux siècles et demi, grâce à une exposition exceptionnelle. Ce sont pas moins de 200 pièces historiques qui pourront ainsi être découvertes durant tout l'été au Musée national de Singapour qui accueille, du 24 juin au 26 août, l'exposition «Treasures of Vacheron Constantin». De quoi combler un public asiatique toujours plus connaisseur.

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L'idylle se poursuit entre Monaco et l'horlogerie. Vartan Sirmakes, patron de Franck Muller, met la dernière main aux préparatifs de la 2e édition du WPHH Jewellery, qui se tiendra dans la Principauté du 30 septembre au 2 octobre. Son ambition déclarée? En faire l'un des principaux événements monégasques. Ce cadre unique, écrin idéal pour une présentation de haute horlogerie, séduira aussi bien les partenaires du groupe que certains joaillers, souvent italiens, un peu refroidis par les prix pratiqués au sein de Baselworld.

Fausto Salvi, le directeur général de Perrelet, dont la montre Turbine –modèle phare de la maison – commence à être contrefaite, signe de son succès croissant, sortira cet automne des modèles femme colorés, semés de pierres fines telles que l'améthyste ou l'aiguemarine. Une déclinaison pétillante du modèle Turbine XS dévoilé ce printemps à Baselworld. Il travaille aussi à la création d'une montre érotique, toujours dans le principe de la Turbine, qui, en tournant, dévoilera tout en subtilité le motif ornant le cadran inférieur.

Herbert Gautschi, ex-CEO de Vincent Berard qui n'a malheureusement pas résisté à la crise, s'apprête à relancer la marque horlogère fondée par Julien Coudray en 1518. Cet artisan de la vallée de la Loire installé à Blois travaillait pour Louis XII puis François Ier. On lui doit parmi les premières montres portatives; elles étaient alors introduites dans le pommeau des poignards. À la fin de cette année, trois collections devraient faire leur apparition, sous le label Julien Coudray 1518 SA, une société basée au Locle. Des montres 100% manufacture, fabriquées en édition limitée, exclusivement mécaniques, dont la très grande majorité des composants seront en or ou en platine. Côté design, ce sera très classique avec des cadrans émaillés Grand Feu.

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