Une révolution silencieuse

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La modestie n'est pas la qualité la mieux partagée par les marques horlogères. S'il en est une à qui on pourrait reprocher sa trop grande discrétion, c'est à coup sûr le japonais SEIKO.

Pourquoi parle-t-on si peu souvent d'un fabricant qui concilie pourtant puissance et dynamisme, et qui, depuis plusieurs décennies, contribue à révolutionner la mesure du temps ?D'abord, parce qu'il n'est pas suisse et, ensuite, parce qu'on ne le considère pas comme un véritable horloger.Il suffit, pour s'en convaincre, d'évoquer deux technologies nouvelles développées par Seiko ces dernières années.En 1992, c'est l'apparition du « Kinetic » : un mouvement à quartz qui fonctionne sans pile, mais animé par un petit générateur d'électricité intégré, qui se recharge grâce aux mouvements du bras. Son modèle « Auto-Relay » assure jusqu'à 4 ans d'autonomie.Ce sera ensuite le fameux « Spring Drive » et sa révolution silencieuse, fruit de 28 ans de recherches. Dans son mouvement à 80% mécanique, le régulateur classique (balancier-échappement) est remplacé par un système original qui assure une alimentation vraiment continue, ponctuant la vraie « nature du temps », sans à-coups.Seiko_320383_0Ainsi, cette nouvelle « Phase de Lune Spring Drive » présentée en avril, avec une précision d' 1 seconde par jour, et qui dispose d'une réserve de marche de 72 heures.
Il s'agit d'une édition limitée à 200 exemplaires.Prix de vente : 4.900 euros maximumJean PeriniSource: Sabato, le supplément hebdomadaire des quotidiens belges L'Echo et De Tidj,samedi 21 juin 2008

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