Zenith muscle sa collection Defy

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Zenith beefs up the Defy collection - Zenith
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La manufacture complète sa ligne Defy d’un modèle de prestige (Zero G) et références d’entrée de collection (Defy Classic) sur fond commun de modernité et transparence.

« Defy nous a apporté le coup de boost dont nous avions besoin ». En off, chez Zenith, le constat est clair : l’arrivée du tandem Biver – Sémon a offert à la manufacture un regain d’énergie. Seulement, le binôme ne ménage pas ses efforts et, après 15 mois de travaux, la cartographie produits devenait difficilement lisible.

En cause, une réalité unique en horlogerie : les plus fameuses lignes produits de Zenith portaient le nom de ses calibres, « El Primero » et « Elite ». Un cas à part de fusion en mécanique et marketing, entre fond et forme. Ce temps est aujourd’hui révolu. La ligne « El Primero » n’existe plus, « Defy » voit le jour et comporte à la fois des mouvements El Primero et Elite.

Un Defy à deux étages

« Defy » est le premier pilier sur lequel se concentre la manufacture à Baselworld. Zenith, qui va arriver à Bâle avec un peu plus d’une centaine de nouvelles références, a décidé de le consolider par le haut et par le bas.

Par le haut, avec l’arrivée de la Defy Zero G. Les amateurs de complications y auront reconnu le fameux module gyroscopique « Gravity Control » qui, en son temps, équipait diverses versions de modèles Christophe Colomb. En intégrant la collection « Defy », la pièce bénéficie d’une modernisation très réussie. Architecture squelette, boite et bracelet titane, cure d’amincissement : Zenith n’a pas lésiné sur les moyens pour faire entrer sa création dans le XXIe siècle. «Le module gyroscopique a été réduit à 30% de son volume initial, passant pour l’occasion de 200 composants à environ 140 », glisse la manufacture. L’esprit est très aérien, sculptural. Le bracelet titane est souple, fluide, « et l’on se s’attendait pas à ce qu’il nous donne autant de travail ! », précise la marque.

Zenith muscle sa collection Defy

Le module gyroscopique reste la star de la pièce. Situé à 6h et ainsi réduit, il n’a plus besoin d’une bulle de verre saphir pour s’ébattre : dans la Defy Zero G, face et fond de la montre sont maintenant parfaitement plans. On peut alors admirer ce dispositif autorégulateur de contrôle de la gravité. Il annule les effets de l’attraction terrestre sur la marche de la montre en maintenant l’organe réglant et le balancier à l’horizontale. Le procédé réplique en miniature le montage sur cardans des chronomètres de marine du XVIII siècle. La pièce sera disponible à moins de 100'000 CHF.

Classic Sport Chic

Defy se complète ensuite par le bas avec l’arrivée de nouvelles références « Defy Classic », porte d’entrée de la collection. « Classic » veut ici dire « heures, minutes, secondes et date ». Avec un boîtier en titane de 41 mm, un mouvement squelette, un cadran ciselé en forme d’étoile et ses nuances de bleu originel, la « Defy Classic » propose une lecture propre à Zenith du fameux segment « sport-chic » que tant de versions du El Primero ont incarné ces dernières décennies. Pour une question d’accessibilité, les « Defy Classic » seront toutefois animées du calibre Elite, plus abordable.

Zenith muscle sa collection Defy

Pour la première fois, ce mouvement, pourvu d’une ancre et d’une roue d’échappement en silicium, se révèle par un squelettage au traitement noirci très moderne. Pour les adeptes d’un classicisme contemporain, le modèle se décline également sur cadran fermé bleu soleillé et date à 3h, assorti des mêmes options de bracelets que sur le modèle ajouré (titane, cuir ou caoutchouc) et proposé à 5'900 CHF.

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