Paul O'Neil - Elite Chronograph Classic or rose
Pour être totalement franc, cette montre m’a fait sortir de mon habituelle zone de confort. Je ne porte que très rarement des montres classiques et encore moins des montres en or. Ce fut donc une expérience intéressante. Par ailleurs, j’ai eu la nouvelle Zenith Chronograph au poignet pendant la semaine du SIHH 2016 et elle a attiré l’attention de nombreux experts…
Mes premières impressions furent que cette montre était aussi sublime que sous-estimée, comme le sont habituellement les montres classiques. J’étais loin de me douter que, même à ce degré de raffinement, les critiques seraient toujours capables de chercher la petite bête dans les plus petits détails. Je n’aurais jamais imaginé, par exemple, que certaines personnes préféreraient voir un anneau autour des compteurs du chronographe, qu’importe si la montre est de style classique. D’autres ont trouvé que le profil élégant des index était trop simple à leur goût.
L’Elite Chronograph s’est révélée être la montre idéale pour les opulents dîners du SIHH – occasions pour lesquelles les montres de ma collection personnelle font parfois pâle figure. Le boîtier en or rose 18 carats et le bracelet en cuir d’alligator brun alliés à l’élégance du cadran argenté au verre saphir bombé confèrent à la montre la touche de raffinement ultime. Ce n’est qu’après une semaine que j’ai remarqué les subtils détails comme l’alternance des simples et des doubles index ou encore le fait que le chronographe ne compte que les minutes et les heures.
Malgré son nom, l’Elite Chronograph est équipée avec le légendaire calibre El Primero 4069 à roue à colonnes battant à la fréquence de 36'000 alternances par heure (5 Hz) et doté d’une réserve de marche de 50 heures. Bien que la montre soit discrète et confortable, il est facile de céder à la tentation d’écouter battre son cœur à haute fréquence.
Camille Gendre - Elite Chronograph Classic en acier
Lorsque Paul m’a annoncé que la Manufacture Zenith nous prêtait l’Elite Chronograph Classic, je ne pouvais pas être plus heureuse. Sa variante à trois aiguilles, l’Elite 6150, fut l’un de mes grands coups de cœur de l’année passée. En compétition dans la catégorie Petite Aiguille au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2015, j’avais fait de cette montre ma favorite parmi les six modèles présélectionnés.
Dès le premier regard, l’Elite Chronograph Classic fait tout son effet. D’inspiration vintage et de style classique, son boîtier en acier de 42mm affiche une sobriété intemporelle et est résolument moderne. J’ai pour habitude de porter des garde-temps d’un diamètre n’excédant pas 39mm et j’ai donc naturellement pensé que l’Elite Chrono serait trop grosse pour mon poignet plutôt fin. Il n’en est en fait rien. Grâce à ses cornes fines et ergonomiques et à son épaisseur de seulement 11.18 mm, l’Elite Chronographe Classic épouse parfaitement le poignet et est très agréable à porter. Seul petit « bémol », le bracelet légèrement trop grand, la taille femme n’étant pas encore disponible.
Côté affichage, le cadran argenté, bombé et ponctué d’aiguilles facettées permet une lisibilité optimale de l’heure et cela, même quand la luminosité commence à baisser.
Connaissances, amis et famille, tous ont remarqué que je portais une nouvelle montre et je n’ai reçu que des compliments. « Elégante », « sobre » et « simple» sont les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent. Les connaisseurs en horlogerie ont également été étonnés de découvrir que ce garde-temps, de toute évidence plus classique que d’autres modèles Zenith, était doté du légendaire mouvement El Primero.
Pendant trois semaines, l’Elite Chronograph Classic ne m’a pas quittée : travail, dîners, sorties, etc. Elle s’est révélée être la montre idéale en toutes circonstances, se mariant parfaitement avec un jean, un pull et des baskets ou avec une tenue de cocktail plus habillée.
