En janvier dernier, le rédacteur en chef de WorldTempus et moi-même avons pu tester l’Elite Chronograph Classic, un garde-temps que nous avons tous deux eu du plaisir à porter. J’étais donc ravie de pouvoir essayer la nouvelle version féminine de l’Elite, la Lady Moonphase, dévoilée à Baselworld 2016, et en compétition cette année au Grand Prix de l’Horlogerie de Genève dans la catégorie « Dame ».
En toute franchise, mes coups de cœur « horlogers » ne vont que rarement aux montres féminines, préférant les garde-temps à l’allure plus masculine et au diamètre plus grand. Et pourtant… J’ai été conquise par l’Elite Lady Moonphase de Zenith.
Au poignet
La version de l’Elite que j’ai eu l’occasion de porter est façonnée dans un boîtier en or rose et arbore une lunette polie. Une variante sobre – je la préfère à la version sertie existante – que j’ai pu arborer en toutes circonstances : travail, sorties, vacances, accessoirisant des tenues aussi bien élégantes que décontractées. Indépendamment de cela, la Lady Moonphase dispose de trois atouts indéniables qui sont: pureté des formes, cadran épuré et mouvement – le calibre automatique Elite 692 – 100% produit en interne à la manufacture Zenith, au Locle. Ces trois critères sont à mes yeux essentiels pour qu’une montre perdure au fil des ans.
Au niveau du design, je recherche toujours le détail qui fait la différence, en l’occurrence ici, l’aiguille bleuie du compteur de petite seconde situé à 9h, qui ressort particulièrement sur le délicat cadran en nacre blanche et qui apporte une touche de modernité à ce modèle de style classique. J’appréhendais quelque peu le « petit » diamètre de 36mm de la montre, mais il s’est avéré que je m’y suis très vite habituée et ai dû, à contrecœur, la retourner au bout de quelques semaines à Zenith.
La montre
L’Elite Lady Moonphase se décline en cinq variations, en or rose 18 carats ou acier inoxydable, avec lunette sertie de diamants ou polie. Son boîtier de forme galet s’ouvre au dos pour révéler le calibre Elite et sa masse oscillante ornée de « Côtes de Genève ». Doté d’une réserve de marche de plus de 50 heures, ce mouvement extraplat constitué de 195 composants – pour une épaisseur de 3,97 mm – est cadencé à 28’800 alternances/heures. Le cadran de nacre de l’Elite, ses appliques très fines ainsi que le dessin poétique de la phase de lune dans un guichet cerclé font tout le charme de cette élégante complication féminine. La montre est rehaussée par un bracelet en alligator noir ou brun doublé de caoutchouc et pourvu d’une boucle ardillon en acier ou en or rose.
