Et pourquoi pas ?

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One Year, One Watch - Urwerk
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2014 : UR-105*

Bizzare

Pour parler de 2014, direction Google Search qui chaque année présente les mots, noms ou évènements les plus demandés sur le moteur de recherche. La liste est aussi intéressante que parfois bizarre. Numéro 1 des « searches », Robin Williams tragiquement disparu en août. Rien de surprenant non plus avec le numéro 2 – la Coupe du Monde de foot. Ensuite viennent Ebola et Malaysian Airlines – recherche liée à l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation. On commence à rigoler avec le Bucket Challenge (vous avez sûrement pris un seau d’eau froide sur la tête en 2014), puis… avec Flappy Bird – un jeu vidéo. La star de l’année est aussi Conchita Wurst et sa performance à l’Eurovision. Ces deux-là viennent même avant ISIS / DAECH qui commence à faire parler de lui. Ebola, ISIS, Malaysia Airlines et Ukraine sont cependant les 4 « gagnants » des recherches dans la catégorie Global News.

Dans le Top 3 des vedettes les plus recherchées, il y a Julie Gayet dont le nom truste Google suite à sa liaison avec le président français François Hollande. C’est un footballeur qui trône au sommet des « searches » sportives. James Rodriguez illumine la Coupe du Monde par son talent et son brio en attaque. Il est suivi par Michael Schumacher, gravement handicapé depuis son accident de ski de fin 2013. Le troisième sportif est Ray Rice, joueur de NFL, qui défraie la chronique suite à une affaire de violence domestique. Trois morts violentes – Robin Williams, Philip Seymour Hoffman, Peaches Geldof – trustent le sommet de la liste des « personnes décédées ».

Et pourquoi pas ?

Du côté des petits Doodle, on retrouve le surprenant quadragénaire Rubik’s Cube en 3e position, juste avant le petit robot Philae. Finalement, la vidéo la plus consultée sur YouTube est l’hilarante Mutant Giant Spider Dog, vue presque 180 millions de fois ! D’un humour très potache, elle met en scène un sympathique toutou habillé en araignée qui terrorise – à son insu – de pauvres passants. Un jeu obsédant, un mutant, un artiste déjanté, un challenge et un mystère. Notre montre de 2014 – l’Urwerk UR-105 – pourrait parfaitement figurer dans cette liste. Et voici pourquoi.

Pourquoi Urwerk ?

Ce que j’aime avec Urwerk dont l’aventure commence en 1997, c’est qu’ils ne fabriquent pas de montre. Ils créent des jouets horlogers. C’est pourquoi le mot « bizarre » leur colle parfaitement. Dans un vol entre Singapour et Los Angeles, je me souviens avoir discuté avec une personne qui portait une Urwerk. Elle s’étonnait du nombre de personnes qui l’arrêtaient en lui demandant « C’est quoi ce truc ? ». Et c’est vrai !

Urwerk réalise des objets surprenants qui changent la lecture du temps. Pour ce faire, il faut penser les mouvements différemment, et c’est là qu’intervient la magie de ses créateurs. Ils ne suivent pas une partition classique écrite depuis des siècles mais réinventent une mécanique qui permet de voir « l’heure qu’il est » sous un autre angle. Et avec style…

Et pourquoi pas ?

L’Urwerk UR-105 – Carpe Diem

Dans Le Cercle des poètes disparus, Robin Williams encourageait ses étudiants à sortir du conformisme. L’UR-105 s’inscrit dans cette quête d’indépendance et d’originalité. Elle présente tout ce qui a fait le succès d’Urwerk depuis 1997, et surtout depuis la UR-103 de 2003 qui reste la Mère de toutes les Urwerk. Son exceptionnel mouvement affiche une heure « digitale » rotative et sa boîte me rappelle aussi bien un Jukebox des années 1950 qu’un vaisseau spatial de Yoko Tsuno. Tous les deux forment l’ADN caractéristique de ce jouet de haute horlogerie.

Car l’Urwerk UR-105 ne doit pas être regardée comme une montre, mais comme un gadget mécanique et jouissif qui nous aide à nous éloigner de la contrainte du temps.

Qu’en pense l'avocat du Diable ?

Visiblement personne n’a « googlé » son nom en 2014. Donc, il va ignorer cette montre trop érudite ! L’Urwerk UR-105 est une montre qui ne laisse pas indifférent. C’est sa force. Son design sans concession peut parfois surprendre mais, personnellement, je suis un fan de tout sauf de l’attache du bracelet que je trouve trop « évidente » pour un tel objet. Sinon, bravo, c’est l’heure de jouer !

*À l’occasion du 20ème anniversaire de GMT Magazine et de WorldTempus, nous nous sommes lancés dans le projet ambitieux de résumer les 20 dernières années en horlogerie dans The Millennium Watch Book, un grand et beau livre magnifiquement illustré. Cet article en est un extrait. The Millennium Watch Book est disponible sur www.the-watch-book.com, en français et en anglais, avec une remise de 10% en utilisant le code WT2021.

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