Tandis que d’autres marques se vantent de leur héritage et de leur savoir-faire traditionnel alors que leurs montres sortent de l’usine par dizaines de milliers chaque année, les garde-temps Urban Jürgensen sortent au compte-gouttes des ateliers de la marque à un rythme qui ne doit pas être très différent de celui qui prévalait probablement il a quelque 240 ans lorsque la dynastie danoise Jürgensen a commencé à fabriquer des montres. Sous la houlette de son CEO danois, Søren Jenry Petersen, Urban Jürgensen se consacre à choyer sur ses produits la seule chose qu’ils sont censés mesurer : le temps.
Trois éléments en particulier sur la référence 2340 sont la preuve de cette attention au détail. Le cadran a recours à l’art du grenage qui consiste à traiter la base avec un savant mélange d’acides agressifs pour lui donner une structure de surface à peine perceptible. Développée à l’origine par Abraham-Louis Breguet, cette « finition en grenaillage » servait à prévenir la rouille sur le cadran, la platine et les ponts d’une montre. Toutefois, l’utilisation de cette technique par Urban Jürgensen adopte une approche plus moderne et moins toxique, ainsi qu’un cadran en argent massif de qualité supérieure. Tout d’abord, le cadran est gravé de renfoncements pour les index et les chiffres. Ces renfoncements sont ensuite remplis de laque et le surplus de matériau est poli une fois séché. Puis la couche de grenage est réalisée avec des brosses à poils métalliques et un mélange secret de poudre d’argent, de divers sels et autres ingrédients. Le résultat diffère considérablement des traitements industriels et la touche personnelle de l’artisan signifie que jamais deux cadrans grenés chez Urban Jürgensen ne seront identiques.
L’aiguille des heures sur un garde-temps Urban Jürgensen est un autre exemple de ce souci du détail. Avec son œil caractéristique, chaque aiguille requiert un finissage manuel méticuleux, du polissage miroir au bleuissage à la flamme. L’œil lui-même, dont la base en or massif contraste avec la tige bleuie à la main des aiguilles, tient en place uniquement grâce à la précision du savoir-faire de l’artisan en matière de pressage.
Le troisième élément, celui qui rend cette montre en particulier unique en son genre, est le chiffre 16 en or blanc massif apposé à la main à 12 heures. Des chiffres arabes de style Breguet sont très rares dans la collection Urban Jürgensen, ils n’apparaissent que sur les références 1140. Sur la pièce unique pour WorldTempus, le 16 solitaire en or blanc massif est appliqué sur le cadran grené, tandis que tous les autres chiffres sont en laque noire peinte à l’intérieur des renfoncements sur la base en grenage.
Cette référence 2340 unique présente aussi un affichage des phases de lune dont la production nécessite 20 opérations différentes. Il est fabriqué à la main avec de l’acier inoxydable poli miroir et bleui à la flamme, les étoiles en or sont appliquées manuellement avant que deux lunes en or massif 18 carats polies miroir ne soient ajoutées. Une indication rétrograde de la réserve de marche est visible en bas de l’échelle des phases de lune, avec un guichet de date à trois heures et un sous-cadran de petite seconde à six heures. Le chronométrage est assuré par le mouvement Urban Jürgensen P4 qui bat à une fréquence de 21'600 vibrations par heure et offre une réserve de marche respectable de 60 heures grâce à deux barillets. Il se niche à l’intérieur d’un boîtier en or blanc constitué de trois parties avec une lunette convexe et un verre saphir résistant aux rayures.
Si vous êtes intéressé(é) à acquérir cette pièce unique, n’hésitez pas à envoyer un email au directeur de WorldTempus, Brice Lechevalier (brice.lechevalier@worldtempus.com), co-créateur de cette pièce et votre contact personnel pour toutes demandes.
