Les nouvelles Diver Chronometer

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New Diver Chronometer - Ulysse Nardin
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Patrick Pruniaux, CEO d'Ulysse Nardin, et les "Ulysse des temps modernes" ont présenté les nouvelles Diver Chronometer à Monaco.

Les montres de sport, et en particulier celles de plongée, ont le vent en poupe - ce qui est une bonne nouvelle pour Ulysse Nardin, la marque appartenant au groupe Kering et synonyme de chronométrage en mer. Et de fait, la société a récemment fait des vagues: en août, son CEO Patrick Pruniaux a ajouté une corde à son arc en prenant également la direction de Girard-Perregaux. Après une formation dans le secteur des boissons et une décennie passée chez TAG Heuer, suivie d'un passage chez Apple, cet homme de 46 ans possède l'un des CV les plus intéressants du monde horloger et nul doute que sa carrière chez Kering fera l’objet de toutes les attentions. 

Patrick Pruniaux était fin septembre au Monaco Yacht Show pour le lancement de la nouvelle Diver Chronometer d'Ulysse Nardin, une collection de quatre montres de plongée dont la conception remonte à dix-huit mois – soit avant la prise de direction de Patrick Pruniaux et ce qu’il qualifie de «priorité», à savoir le développement en interne du calibre UN-118 et sa technologie au silicium («Tout le monde m’avait sur le dos quand je suis arrivé», se souvient M. Pruniaux). Ulysse Nardin n’abandonnera pas ses montres de plongée existantes, souligne-t-il, mais elles seront «rationalisées» (une boucle ardillon, par exemple, a remplacé le fermoir classique).

Les nouveaux modèles au boitier en titane de 44 mm sont disponibles en quatre couleurs: deux versions bleue et noire (à 7'900.- CHF) avec cadrans et bracelets en caoutchouc assortis, et deux éditions limitées, la Great White (8'900.- CHF), une élégante montre blanche limitée à 300 exemplaires, et la Monaco en noir sur or (12'000.- CHF), éditée à 100 exemplaires. Etanche à 300 m et dotée d’aiguilles et d’index revêtus de Superluminova, la montre est particulièrement lisible. Elle comporte un indicateur de réserve de marche (60 heures) à 12 heures, un guichet de la date, une petite seconde à 6 heures et une lunette tournante unidirectionnelle incurvée vers l’intérieur.

Les nouvelles Diver Chronometer 

Les deux éditions limitées Great White et Monaco portent respectivement estampillés sur le fond de leur boîtier un grand requin blanc et les armoiries de Monaco. Cette dernière pièce a également un guichet de date spécial qui met en évidence les chiffres 26, 27, 28 et 29 - les dates du Monaco Yacht Show 2018, dont Ulysse Nardin était le sponsor officiel. Un drapeau monégasque figure également à 12 heures.

Les nouvelles Diver Chronometer

A Monaco, Patrick Pruniaux était accompagné des «Ulysse des temps modernes», ces ambassadeurs de la marque, naturellement liés à la mer, mais qui sont également des personnalités incarnant innovation, conservation et divertissement. A leur tête figure le célèbre apnéiste et photographe Fred Buyle, qui a passé 250 jours dans l’océan, la plupart du temps chez lui, aux Açores, à plonger avec les requins et les baleines. Buyle a testé les nouvelles montres pendant tout l'été et a salué leur lisibilité, leur confort et surtout leur petite seconde, qu'il a qualifiée de «montre à l'intérieur d'une montre». Buyle souligne qu'il a toujours aimé les montres mécaniques en apnée, et leur précision surtout.

«Je peux compter sur une montre mécanique », dit-il. «Une montre numérique est plus abstraite. Mais une montre mécanique, avec ses aiguilles visibles, me permet de conceptualiser le temps. »

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Buyle a photographié la nouvelle campagne Diver Chronometer et participé au lancement avec ses compères Ulysse, notamment le kitesurfeur français Alex Caizergues, qui vient de battre un nouveau record de vitesse moyenne à 107 km/h (avec des pointes à plus de 110 km/heure). Mathieu Crépel, champion du monde de snowboard, collabore avec une ONG de protection de la nature, sur un projet de traçage d'une goutte d’eau, partant du flocon de neige «propre et naïf» tombant sur une montagne,  jusqu’à l’océan – via son passage dans les rivières, villes et activités humaines – avec l’océan comme «poubelle finale de tout le processus», a-t-il déclaré. Enfin, David Tyler, directeur commercial d’Artemis Racing, a partagé l’intérêt croissant de la société pour les technologies maritimes vertes.

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