A. Lange & Söhne : et maintenant, la répétition minutes

La famille des mouvements A. Lange & Söhne est désormais au complet. Grâce à un ajout inattendu, celle-ci possède dans son carquois toutes les flèches de la haute horlogerie.

A côté des tourbillons, chronographes flyback et à rattrapante, quantièmes annuels ou perpétuels, indications astronomiques et diverses approches de la force constante, la manufacture de Glashütte attendait son heure pour lancer sa montre à répétition minutes. C’est désormais chose faite. Depuis trois ans, Tony de Haas, directeur du développement des mouvements de la marque, annonçait qu’elle allait venir aux complications sonores, mais à sa manière.

 

A. Lange & Söhne Zeitwerk Répétition Minutes en platine

Ce fut tout d’abord une Zeitwerk avec sonnerie au passage, qui ne tinte qu’au passage des heures. Ce qui représente la plus simple des manières de sonner l’heure. Puis ce fut la Grande Complication, un modèle édité à 6 exemplaires à un tarif astronomique qui a vocation à disparaître dans le secret de collections privées. Il possède une Grande Sonnerie, qui représente la manière la plus complexe de sonner l’heure. Manquait encore à l’appel le grand classique, la répétition minutes. Mais là encore, A. Lange & Söhne a décidé d’approcher la chose par un biais rare. 
 

A. Lange & Söhne Saxonia 35 mm en or gris © A. Lange & Söhne

Tout d’abord, elle est montée sur un mécanisme de Zeitwerk. Heures et minutes digitales sautantes, force constante, ce modèle est un OVNI dans la production horlogère contemporaine, et la Zeitwerk Répétition Minutes encore plus. Car, second point, il s’agit d’une répétition décimale. Elle ne sonne pas les quarts, comme le reste des répétitions minutes, mais les dizaines de minutes. Ainsi, à 12h59, elle sonnera 12 fois les heures, 5 fois les dizaines (sur deux tons dont 10 coups) et 9 fois les unités de minutes. 
 

A. Lange & Söhne Datograph Perpetual en or gris © A. Lange & Söhne

Cette nouveauté marquante ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, car A. Lange & Söhne réserve d’autres surprises. Tout d’abord, la famille Saxonia est remaniée, mais en surface. Un modèle automatique et un modèle à double fuseau horaire sont toujours au catalogue, dotés de cadrans subtilement simplifiés. Oui, simplifiés par rapport à l’extrême sobriété dont ils faisaient déjà montre. Mais la plus étonnante est cette Saxonia à remontage manuel de 35 mm de diamètre…pour hommes. La mode est aux montres plus sages, moins exubérantes depuis des années. Regarde-t-elle vers des diamètres encore plus petits ? Ces trois modèles sont d’emblée disponibles dans les deux couleurs d’or que chérit la marque saxonne : gris et rose.
 

A. Lange & Söhne Saxonia Dual Time en or rose © A. Lange & Söhne

Autre pilier de la collection A. Lange & Söhne, la Lange 1 connaît également une refonte. Pour fêter son 20e anniversaire, ce modèle est transformé sans que rien n’en transparaisse. En apparence, la Lange 1 est absolument inchangée. A l’intérieur, le mouvement L121.1 est entièrement nouveau. Moins de rubis, autant de composants, un poil de hauteur en moins, les changements d’importance sont à trouver du côté du nouveau balancier et d’une nouvelle architecture avec une platine trois quarts complètement fermée. 
 

A. Lange & Söhne Datograph Up/Down en or rose © A. Lange & Söhne

A noter également, deux pièces à complication de la collection sont désormais déclinées dans de nouvelles couleurs d’or. Le chronographe à quantième perpétuel Datograph Perpetual est disponible en or gris en plus de l’or rose et le Datograph Up/Down se réchauffe avec un boîtier en or rose qui complète celui en platine. Décidemment, A. Lange & Söhne évolue à un rythme bien propre : pas forcément visible, souvent en profondeur, toujours dans le sens de l’excellence.

 

La nouvelle Lange 1 en or jaune © A. Lange & Söhne

 

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