Richard Mille en chair, en os et en sucre

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Richard Mille, a rare sighting in captivity - Richard Mille
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Le SIHH est une occasion rare de passer au poignet les montres Richard Mille, ses dernières ou avant-dernières nouveautés. Diaporama de photos réelles d'une marque rare.

Une des particularités de Richard Mille est que la marque présente le plus souvent ses nouveautés de manière virtuelle. Elle propose peu de photos et distribue à la place des images de synthèse. Même lors du SIHH, il est rare d'avoir les montres entre les mains. Il faut généralement attendre leur sortie effective et les attraper au vol dans une boutique. Ce détail explique pourquoi les images de modèles de la marque sont si rarement ressemblantes et incarnées. Le SIHH qui vient de fermer ses portes est ainsi une occasion rare de mettre la main (gantée, pour ne pas laisser de traces de doigts) sur les lancements récents de Richard Mille, que voici photographiés dans le monde réel.

Richard Mille en chair, en os et en sucre

Le plus marquant, l’événement de ce début d'année, est la collection Bonbons. Avec 10 modèles différents, Richard Mille vient de montrer à nouveau son indépendance d'esprit, sa volonté de ne pas se conformer aux habitudes, aux conventions. Certes, il y a quelques années, Swatch avait lancé une collection sur le thème des friandises. Mais les Bonbons dont on parle ici sont d'une autre ampleur. La démarche est travaillée en profondeur, imprégnée de l'esprit de technicité et de non-conformisme de la marque. Les boîtes sont en céramique, en Quartz TPT et en Carbone TPT. Les cadrans faits de miniatures peintes à la main ou de sujets en émail grand feu. Les détails sont infinis : couronnes en forme de pâtisseries, montants de boîtier sertis, bracelets de couleur coordonnée, matières ultra-techniques, rehauts colorés, tout est travaillé avec un sens du détail aussi précis que les gestes d'un fou des petits choux, d'un champion du caramel ou d'un maniaque du berlingot.

Richard Mille en chair, en os et en sucre

Mais ces montres inclassables n'étaient pas les seules visibles. Tout d'abord et en toute discrétion, la marque présentait une nouvelle RM 037. Ce modèle tonneau au corps étroit était jusque-là décliné uniquement dans des collections féminines. Si ses dimensions ne changent pas, le traitement, lui, va permettre à la RM 037 Carbon TPT de naviguer entre les deux sexes. En effet, tout son boîtier est en carbone noir, ainsi que son cadran central, qui n'est plus serti. Et surtout, son bracelet est lui aussi en carbone. C'est le second modèle au monde à être ainsi doté et il faut avouer qu'au bras, la montre est fantastique à porter : ultra-légère, relativement étroite, donc idéale pour un petit poignet. Elle ne manque ni de charme ni de virilité.

Richard Mille en chair, en os et en sucre

Troisième exemple de la réalité du porter d'une montre Richard Mille, la marque a sorti de ses coffres-forts une RM 67-02 Sébastien Ogier. Elle fait partie de cette série de pièces éditées pour des ambassadeurs sportifs. Elles sont dérivées de la RM 67-01, ultra-fine et proposée en titane ou en or, avec une couronne en pointe. Les 67-02 sont en composite multicolore, avec une couronne ronde et, surtout, des ponts de mouvement mis aux couleurs des sportifs en question. Le modèle essayé est plus sobre, plus facilement portable. Sa boîte est en carbone TPT et le bracelet bleu se change au besoin. La montre est de proportions très ramassées, colle parfaitement au poignet et ne pèse presque rien. Mais le plaisir de porter une Richard Mille ne dure que quelques instants. Pour qu'il dure, il faut sortir son carnet de chèques et y laisser un bras... au minimum.

Richard Mille en chair, en os et en sucre

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