Une semaine avec la Predator Chronographe au poignet

Image
A week on the wrist: Predator Chronograph - Rebellion
3 minutes read
Une montre imposante et robuste qui épouse néanmoins parfaitement le petit poignet de notre rédacteur en chef.

J’aime les montres imposantes et épaisses, mais j’ai un petit poignet, ce qui pose souvent problème lorsque je suis amené à effectuer des tests au porter avec des garde-temps de la sorte. Le premier obstacle à surmonter consiste souvent à mettre la montre à mon poignet. Les modèles équipés de bracelets en métal doivent être ajustés pour moi au préalable, sans quoi c’est peine perdue ; ceux dotés d’une boucle déployante peuvent donner du fil à retordre et seuls les bracelets avec une boucle ardillon sont adaptables à coup sûr. Ensuite se pose la question de l’ergonomie du boîtier et des cornes, susceptibles d’épouser élégamment ou non les courbes de mon poignet relativement petit.

Une semaine avec la Predator Chronographe au poignet

Imaginez ma satisfaction lorsque j’ai découvert que le bracelet de la Rebellion Predator Chronographe au boîtier de 48 mm pouvait être ajusté d’environ 20 mm (longueur suffisante pour s’adapter à la plupart des tours de poignets) au moyen d’un poussoir intégré dans le fermoir. Quand vous fermez la boucle, un bruit sec et rassurant se fait entendre et le dessous du fermoir semble taillé pour épouser parfaitement les courbes de votre poignet. De tels détails peuvent paraître anodins, mais par expérience, maîtriser la fabrication d’une boucle déployante n’est pas une mince affaire, ce qui explique pourquoi Rebellion a fait breveter cette création ingénieuse. Les cornes ont été conçues avec deux facettes indépendantes qui permettent à l’épais bracelet en caoutchouc d’être pratiquement perpendiculaire au boîtier. Il en résulte un porter étonnement confortable pour un garde-temps de cette trempe.

Une semaine avec la Predator Chronographe au poignet

L’esthétique entièrement noire de ce modèle était aussi parfaitement à mon goût, bien que le Predator Chronographe soit disponible en une large palette de combinaisons de couleurs mêlant acier inoxydable, or rose et fibre de carbone. Le thème de la robustesse se prolonge avec la lunette en nid d’abeilles et ses huit grandes vis (presque reproduites à l’identique par six vis similaires servant à maintenir le fond du boîtier en place), les costauds poussoirs du chronographe et la large couronne au revêtement caoutchouc. Le cadran est techniquement sophistiqué et présente une architecture sur plusieurs niveaux érigée sur une base nid d’abeilles. Les index appliques et facettés des heures arborent des inserts en SuperLuminova occupant la moitié du cadran, de 8h à 1h, et les heures restantes sont indiquées par des points sur un rehaut indépendant flottant au-dessus de la base du cadran qui sert également de socle aux deux compteurs du chronographe. A un troisième niveau, on retrouve le cache du compteur de la petite seconde sectorielle, couvrant la moitié du disque. Les secondes sont ainsi affichées par une aiguille à double tête de longueurs inégales, la plus courte indiquant les 30 premières secondes de la minute sur l’échelle graduée intérieure et la plus longue les secondes de 31 à 60 sur l’échelle graduée extérieure. 

Une semaine avec la Predator Chronographe au poignet

La Rebellion Predator Chronographe bat au rythme d’un mouvement mécanique à remontage automatique développé par Concepto et arborant des finitions propres à Rebellion, telles qu’un sablage or noir, un pont gravé du logo Rebellion, ainsi qu’une masse oscillante en nid d’abeilles rappelant les disques de frein hautement performants. Tous ces éléments peuvent être admirés à travers le fond du boîtier en verre saphir. Le mouvement dispose d’une réserve de marche de 48 heures et la montre garantit une étanchéité de 100 mètres.

Avec des noms tels que WEAP-ONE (tiré du mot anglais “weapon”), Magnum et Predator, les garde-temps signés Rebellion respirent la virilité et dégagent une certaine agressivité. Ils restent également fidèles à ces traits de caractère en termes d’esthétique et de robustesse. C’est aussi le moins que l’on puisse attendre des membres de la Rebellion Racing team, championne du monde en titre de l’exigeant Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC).

Marque