Sous l’ombrelle du safari

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Under the safari umbrella - Ralph Lauren
Ralph Lauren explore la thématique du Safari. Décryptage d’un univers inédit qui promet encore de belles perspectives à la marque.

L’ombrelle est un bien fort recherché en horlogerie. Non, il ne s’agit pas de cet accessoire destiné à se protéger du soleil, une tâche malheureusement inutile en ce pluvieux mois de juillet sur les Alpes suisses.

L’ombrelle, c’est le concept tant prisé des marques qui leur permettra d’abriter leur stratégie, leur image, sous un même toit cohérent et propre à elles seules. Tout le monde s’arrache ainsi les sports automobiles, la voile, ou l’aéronautique. Mais Ralph Lauren, elle, a su trouver un terrain d’expression inédit : l’inspiration Safari.


Safari puissance trois

Depuis deux ans, Ralph Lauren a su démontrer la puissance du thème. On y retrouve trois éléments essentiels : les sources de l’inspiration de M. Lauren, les codes esthétiques répondant à la demande actuelle, et un univers de marque loin des sentiers battus. « Lorsque j’ai démarré en tant que designer », se rappelle Ralph Lauren, « j’avais le rêve d’aller en Afrique pour un safari. C’est un véritable appel pour l’aventure. Il n’y est question de rien d’autre que de vivre sa vie rêvée et d’aller au bout de ses propres limites ». Sous le crayon du maître, l’inspiration devient réalité. Le trait se fait puissant, avec l’harmonie naturelle des grands espaces sauvages.

 

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Au delà, le thème du safari permet d’explorer non seulement les formes mais également les matériaux et les couleurs. Ralph Lauren est ainsi la première marque à utiliser une finition inédite d’acier, appelée Gunmetal. Son reflet sombre donne aux garde-temps une profondeur unique. Ce procédé permet d’avoir une nouvelle approche des montres ‘full black’, fort appréciées mais devenues monnaie courante. La marque s’illustre donc avec une approche chromatique légèrement différente mais surtout unique, propre à son univers.

De part et d’autre, les matières s’étirent le long de bracelets aux tons rappelant les tentes africaines. Leur canevas vert olive apporte la robustesse de garde-temps dédiés à l’aventure. Les larges index empreints de Super-LumiNova rappellent la nécessaire fonctionnalité de pièces destinées à être lues sous le soleil de la savane comme à la lueur du feu de camps.

 

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Quand la jungle devient urbaine

La limite à l’exercice du thème safari aurait pu être l’élégance. Cette nécessité du gentleman urbain pourrait mal s’accommoder des codes et de la rigueur des raids africains du siècle dernier. Pourtant, à nouveau, Ralph Lauren a su trouver la voie médiane, menant des broussailles de la savane aux garden party des clubs privés. Dernièrement, le Black Safari Flying Tourbillon est venu couronner la technicité des collections Ralph Lauren. D’autres finitions ont contribué à renforcer le classicisme de ses gammes, avec notamment de subtiles variations de bracelets en cuir (marrons, noirs, bleus) comme de guillochage.

 

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« Safari, c’est faire l’expérience de la vie sauvage et d’aller au devant des limites les plus reculées du monde », conclut Ralph Lauren. Quelle est cette limite que la marque se fixe ? Jeune (moins de cinq ans), elle possède une enviable marge de manœuvre. L’ombrelle Safari pourrait s’étendre sur des modèles féminins, jouer de bracelets exotiques, marier les bois rares. De limite, il n’y a que celle de l’horizon des plaines africaines.

 

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