Résilience et optimisme : l’histoire d’Omega et Apollo 13

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Resilience and optimism: A story of Omega and Apollo 13 - Omega
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Flashback en 1970, lorsque le chronographe Omega Speedmaster a grandement contribué à sauver la vie de trois astronautes lors de leur retour sur Terre.

Les liens d’Omega avec l’exploration de l’espace ne sont un secret pour personne. On peut difficilement parler de la marque sans mentionner le fait que la Speedmaster est la première montre à être allée sur la lune, aux poignets des astronautes américains Buzz Aldrin et Neil Armstrong lorsqu’ils ont fait un petit pas pour l’homme et un grand pas pour l’humanité. L’histoire d’Apollo 11 est bien connue maintenant, donc nous allons nous pencher aujourd’hui sur une autre histoire d’héroïsme et de courage dans la conquête de l’espace, une démonstration de résilience humaine chronométrée à la seconde : Apollo 13, lorsque l’Omega Speedmaster a probablement joué un rôle encore plus crucial.

Résilience et optimisme : l’histoire d’Omega et Apollo 13

En 1970, cela faisait presque dix ans que la NASA poursuivait sa conquête historique de l’espace. Après le succès d’Apollo 11, elle mettait au point sa troisième mission sur la Lune : Apollo 13 avec Jack Swigert, pilote du module de commande, et Fred Haise, pilote du module lunaire, sous le commandement de James Lovell. Chacun d’entre eux portait un chronographe Omega Speedmaster Professional, montre officielle des astronautes américains et faisant partie de l’équipement standard de la NASA depuis 1965. Si les missions Apollo étaient évidemment équipées de chronomètres numériques, une montre mécanique était déterminante pour le plan de secours. Dans l’exploration de l’espace, comme dans toute exploration, les ingénieurs ont toujours eu besoin de plans de secours, et d’autres plans de secours pour ces plans de secours. Comme l’a dit l’ingénieur de la NASA James Ragan, qui a testé l’Omega Speedmaster en 1964 et l’a approuvée : « Les montres devaient être là au cas où l’équipage avait un problème ». Et pendant la mission Apollo 13, le plan de secours s’est avéré l’élément salvateur pour l’équipage.

Résilience et optimisme : l’histoire d’Omega et Apollo 13

Deux jours après le décollage d’Apollo 11 le 11 avril 1970, le mouvement de routine d’un réservoir à oxygène a enflammé un fil isolant endommagé qui se trouvait à l’intérieur, causant une explosion qui a évacué l’oxygène du module de service transportant les trois astronautes. Sans cet oxygène, l’équipage devait se déplacer dans le module lunaire afin de conserver les ressources restantes pour le retour sur Terre. Autrement dit le navire principal était en train de couler, donc les trois hommes d’équipage devaient s’installer dans le canot de sauvetage, lui-même conçu pour ne supporter que deux hommes. Menée par le commandement à Houston, la mission est passée de se poser sur la lune à ramener l’équipage sain et sauf.

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Pour conserver de l’énergie et de l’oxygène, l’équipage devait fermer tout ce qui n’était pas essentiel, à savoir limiter le chauffage, l’utilisation d’eau potable et renoncer aux chronomètres numériques. C’est là qu’intervient l’Omega Speedmaster.

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L’explosion avait obligé le vaisseau à dériver de sa trajectoire, ce qui signifiait qu’il allait entrer dans l’atmosphère de la Terre selon un mauvais angle et rebondir dans l’espace. Pour réajuster le cap du vaisseau, l’équipage devait brûler du carburant pendant 14 secondes : Lovell contrôlait le réajustement de l’appareil spatial tandis que Swigert le chronométrait à l’aide de son Omega. Sans doute les 14 secondes les plus longues de leur vie. A leur grand soulagement, et à celui des nombreuses personnes qui suivaient la mission de secours de retour sur Terre, la manœuvre a fonctionné, Apollo 13 s’est posé sans encombre sur l’Océan Pacifique 5 jours, 22 heures, 54 minutes et 41 secondes après son décollage. Peu de choses sont chronométrées aussi précisément que celle-ci, mais quand il s’agit de vie ou de mort, chaque seconde compte.

Résilience et optimisme : l’histoire d’Omega et Apollo 13

Alors à quel moment Snoopy, le célèbre personnage de la bande dessinée Peanuts, apparaît-il dans cette histoire ? La NASA décerne chaque année les Silver Snoopy Awards à ceux qui « ont contribué à la sécurité du vol et au succès de la mission ». Un grand honneur, et Snoopy était un choix approprié pour représenter le courage intrinsèque et l’esprit optimiste derrière la conquête de l’espace. Après Apollo 13, Omega a reçu un Silver Snoopy Award (une épingle en argent sterling représentant le beagle de BD en astronaute) en signe de gratitude pour sa contribution essentielle à la mission et au vol spatial en général.

Résilience et optimisme : l’histoire d’Omega et Apollo 13

Il y a eu beaucoup de montres Speedmaster depuis, mais l’une de nos favorites ici à WorldTempus est forcément celle qui commémore le 45ème anniversaire d’Apollo 13, la série limitée Moonwatch Anniversary en acier. Son cadran et sa lunette sont en noir et blanc pour un clin d’œil aux bandes dessinées, elle arbore un Snoopy en Super-LumiNova dans le sous-cadran situé à 9 heures avec une bulle de pensée qui dit « Failure is not an option » (« L’échec n’est pas une option »). Entre 12 et 15 heures est inscrite la phrase « What could you do in 14 seconds » (« Que pourriez-vous faire en 14 secondes ? »). Snoopy apparaît aussi sur le fond du boîtier, sous la forme d’un médaillon en argent 925 monté sur une plaque en argent recouverte d’émail bleu et parsemée de poudre d’argent, et il a l’air de flotter dans l’espace.

Résilience et optimisme : l’histoire d’Omega et Apollo 13

 

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