Trio horloger pour double jubilé

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A trio of watches for a double anniversary - Louis Moinet
Qu’est-ce qui arrêtera Louis Moinet ? 10 ans des Ateliers en 2015, 200 ans de l’invention du chronographe en 2016, et un double tourbillon sidéral et sidérant !

1816 – 2016 : cette année, Baselworld fête les 200 ans de l’invention du chronographe, dont l’inventeur est Louis Moinet. La marque éponyme, les Ateliers Louis Moinet, ont engagé les festivités dès l’année dernière, 2015, durant laquelle la maison fêtait également ses 10 ans. Un double jubilé réparti sur deux ans que Louis Moinet célèbre avec le mérite qu’il se doit, forte d’une indépendance totale et d’une créativité qui semble sans limite, le tout au cœur du Palace de Baselworld.
Difficile, pourtant, cette année, de dégager une pièce emblématique, la fameuse « talking piece » que recherche la plupart des observateurs. Pourquoi ? Parce qu’il n’y en a pas une, mais deux.

Sideralis, l’art pour l’art
La plus spectaculaire se nomme Sideralis. La pièce se compose d’un double tourbillon surdimensionné, avec deux cages de 1,49 cm chacune, en rotations inversées. Cet hypnotique mobile entraine une rotation continue du cadran horaire situé à midi, peint à la main d’une micro-peinture représentant l’univers. Sous ce disque s’en trouve un second qui dévoile, à travers une ouverture à midi, trois planètes également peintes à la main : Mars, Mercure et la Lune, dont la représentation en comporte d’authentiques poussières.

Pur objet d’art horloger, Sideralis étonne et détonne par sa créativité et sa technicité, sans autre but que la pure poésie horlogère. Quelle autre maison 100% indépendante investit encore aujourd’hui – surtout aujourd’hui ! – dans de tels mouvements exclusifs et si exigeants, dans la seule perspective de combler de beauté les amateurs de haute horlogerie ?

Trio horloger pour double jubilé

Céleste Memoris
La seconde sortie majeure est Memoris. Ses premiers modèles ont été dévoilés en 2015. Il s’agit du premier chronographe-montre de l’histoire, une pièce dont la complication chronographique a été conçue pour être entièrement visible côté cadran, quand le module horaire, lui, se trouve côté fond.
Pour Baselworld 2016, une série limitée à seulement 20 pièces voit le jour. Memoris s’habille d’une boîte en or rose de 46 mm, composée de 52 éléments et assemblée par six vis fonctionnelles visibles sur la lunette. Sa décoration repose sur une nouvelle platine de chronographe d’un bleu nuit astral, proche des tons observés dans l’univers.
Chaque étoile en est gravée à la main, individuellement, grâce à une technique inédite : le burin fixe. Il s’agit de combiner la puissance d’une guillocheuse avec la précision d’un burin manuel. Elles sont donc toutes réalisées selon des angles et des profondeurs différents afin de leur permettre, une à une, de capter au mieux la lumière.

Trio horloger pour double jubilé

Horlogerie pétrolière animée
Une troisième pièce vient fermer les sorties marquantes de Louis Moinet : la Black Gold Derrick. Le Derrick, en tant que tel, n’est pas une nouveauté. Comme le rappelle Jean-Marie Schaller avec malice, « une pièce dont, à sa sortie, tout le monde nous disait que c’était un pari perdu d’avance. Trois ans plus tard, elle est toujours l’un de nos best-sellers ! ».

La Black Gold Derrick ici dévoilée repose sur le mouvement connu à ce modèle (base Concepto), squeletté et à tourbillon. On y retrouve le chemin d’extraction pétrolière qui parcourt la pièce avec, à droite du cadran, l’arbre de transmission, entre 2h et 4h. Il anime un long bras articulé entre 10h et 2h. A son extrémité gauche se trouve la « tête », dont la forme oblongue caractérise l’identité visuelle d’un derrick. En fin d’extraction se trouve très logiquement un baril, dont la rotation indique les secondes. L’ensemble prend place dans une toute nouvelle boîte en or blanc que Louis Moinet avait dévoilée à Genève, une boite d’une construction technique de plus de 45 composants.

Trio horloger pour double jubilé

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