Louis Moinet aligne les planètes

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The planets align for Louis Moinet - Louis Moinet
Une histoire originale, cohérente et deux séries limitées pour avoir au poignet un authentique fragment de Mars ou de la Lune : Louis Moinet a la tête dans les étoiles !

Lorsqu’on est indépendant, il faut parvenir à sortir du lot sans avoir les moyens des grands groupes. Aussi, en cette année horlogère qui verra la Lune briller au-dessus de grand nombre de créations, 50 ans d’Apollo 11 obligent, Louis Moinet présente non pas une mais deux pièces : « Moon » et « Mars ». Et avec des angles d’attaque...qui n’ont rien à voir avec la conquête spatiale !

Louis Moinet en orbite

La première pièce, « Moon », convoque une œuvre bien loin de l’alunissage de 1969 : avec elle, Louis Moinet celèbre les 150 ans d’ « Autour de la Lune » de Jules Verne. L’accroche est judicieuse. Elle se démarque de la frénésie lunaire qui agite le landerneau horloger, tout en ciblant un homme, Jules Verne, qui était contemporain de Louis Moinet lui-même : évident, cohérent, différenciant.

Louis Moinet aligne les planètes

« Moon » repose sur la collection Metropolis. C’est la plus moderne des Ateliers Louis Moinet, sortant de ses codes esthétiques traditionnels pour se pencher vers l’architecture contemporaine, vers un design plus nerveux – c’est par exemple la seule création Louis Moinet a être dotée d’index en chiffres romains.

Au-delà, Moon a été redessinée pour intégrer des éléments qui lui donnent son orientation lunaire. Le plus flagrant est une capsule qui, à trois heures, renferme un authentique fragment de Lune, parfaitement visible à l’œil nu. Cette capsule prend place au sein d’un cadran qui reproduit la surface de la Lune et de ses célèbres cratères Gassendi, Tycho et Cassini. C’est une base laiton, frappée, qui sert de base à cette reproduction qui prendra place dans deux séries limitées de « Moon » (12 pièces en or rose et 60 en acier), au sein d’un boîtier de 43 mm.

Un Mars et ça repart

Pour sa seconde édition, Mars, c’est la planète rouge qui a servi de fil conducteur avec, cette fois, une approche plus historique. Au départ, il y a une question qui, aujourd’hui, ferait sourire : les martiens ont-ils construit des canaux sur Mars pour irriguer leur planète ?

Louis Moinet aligne les planètes

Percival Lowell, né en 1855 et contemporain de Louis Moinet, prenait cette idée très au sérieux. Elle n’était pas totalement dénuée de sens : l’idée a longtemps couru (et compte toujours ses adeptes) que si Mars est rouge, c’est qu’elle a rouillé et donc qu’il y a nécessairement eu à sa surface de grandes quantités d’eau. Lowell poursuivait ainsi les travaux de Giovanni Schiaparelli, astronome italien qui voyait dans les taches sombres de Mars des lacs et canaux. C’est sur cette vision romantique délicieusement surannée de l’astronomie que « Mars » repose.

On retrouve pour cette pièce la même base (Metropolis), la même limitation (12 exemplaires en or rose et 60 en acier) et le même boîtier (43 mm) que « Moon ». A 3h, la capsule enferme un véritable fragment de Mars et le cadran reproduit cette fois la surface de Mars et de ses célèbres massifs volcaniques. Les collectionneurs férus d’astronomie reconnaîtront sans peine, au centre, le Mont Olympe, le Mont Ascraeus (entre 1h et 2h), le Mont Pavonis (4h et 5h) et le Mont Arsia (5h et 6h).

Un ramage à la hauteur du plumage

A tous ceux qui maugréent – souvent à juste titre – contre des coffrets de montres excessivement encombrants et fort peu créatifs, Louis Moinet apporte une fois encore une réponse originale et créative. « Moon » et « Mars » seront livrées dans des coffrets qui reproduiront l’esprit des vieux ouvrages gainés de cuir qui habillaient les tirages originaux de l’époque d’ « Autour de la Lune ». L’objet est en série limitée, réalisé sur mesure et comprend lui aussi une frappe reproduisant fidèlement un cratère lunaire ou martien, frappe au sein de laquelle sera également scellé un fragment de météorite d’une planète ou de l’autre. A ranger précieusement dans sa bibliothèque !

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