Avec son Chronomètre à Tourbillon, Leroy renoue avec son riche passé dans la chronométrie. Il rend hommage aux travaux d’un père et de son fils tous deux horlogers du Roi Louis XV, Julien (1686-1759) et Pierre Le Roy (1717-1785) : père de la chronométrie moderne, inventeur de l’échappement libre et lauréat d’un double prix de l’académie royale des sciences pour ses travaux sur la chronométrie de marine.
Le calibre manufacture L100 à remontage manuel, entièrement conçu et construit dans la Manufacture Leroy du Sentier, dans la vallée de Joux, est doté d’un échappement à impulsion directe au balancier avec une roue d’impulsion et une roue d’armage pour la force constante et paré d’un spiral avec deux courbes terminales.
Ce calibre inédit comprend 953 composants, presque autant que la LEROY 01 pièce iconique de l’histoire de notre Maison !
L’architecture du mouvement et son bâti sur piliers sont inspirés des premiers chronomètres de marine du 18ème siècle. Le pont de barillet est décoré par une technique traditionnelle aujourd’hui disparue de brossage manuel de poudre d’argent.
Le mécanisme de mise à l’heure inspiré de la pendulerie française début du 18ème siècle est mis en valeur par un « mat de Genève ».
Le calibre est doté d’un échappement à impulsion directe inédit inspiré de l’échappement « Duplex » mis au point par Pierre Le Roy. Le balancier dispose d’un système permettant de compenser les effets indésirables de la dilatation du spiral au-delà des températures habituellement maîtrisées dans un mouvement horloger.
Le balancier avec 4 vis de réglage est équipé d’un spiral possédant une double courbe terminale, décrite dans la théorie horlogère, mais jamais utilisée en série à ce jour et montée dans les ateliers Leroy par nos horlogers. Il s’agit de deux courbes - une intérieure et une extérieure - qui favorisent l’isochronisme tout en permettant le déploiement concentrique en position verticale. Ces deux courbes éliminent également tout éventuel effet de balourd, décrit dans la littérature horlogère comme « effet de Grossmann », et neutralisent l'effet dit de Caspari.
Le calibre oscille à 18’000 Alt/h avec un balancier d’une grande dimension favorisant la précision de réglage à long terme.
Partie intégrante de l’échappement, un dispositif de force constante permet d’assurer une amplitude stable pendant toute la durée de la réserve de marche.
La fusée-chaîne garantit une linéarité exemplaire du couple afin de fournir l’énergie nécessaire pour réarmer l’échappement à force constante.
Cette chaîne est constituée de 105 maillons de 1,55 mm chacun pour une longueur totale de 16,275 cm !
Le “Chronomètre à Tourbillon” propose un affichage heures, minutes et une seconde morte centrales arborant des aiguilles en acier ajourées. La subtilité de l’indication de la réserve de marche rend hommage à Julien Le Roy), inventeur de la montre à toc et sur laquelle se trouvait l’indication discrète de cette fonction. Le repère en forme de losange est peint sur un disque en émail grand feu – rapporté au cadran – visible sous une grille. Le disque tourne sur un axe de 3000 de 11h à 1h en sens antihoraire pour indiquer la réserve de marche de 75h.
Le cadran est façonné en émail grand feu avec des chiffres romains en champlevé.
Le boîtier rond est une subtile recherche de style avec des cornes intégrées et se décline en 3 versions: or rouge 5N, or gris palladium (non rhodié) et une variante en bicolore.
Il est constitué de 4 parties : lunette polie, carrure satinée circulaire, godrons et cornes polis et un fond à clapet guilloché. L’ouverture du clapet est actionnée par un dispositif sur la couronne qui permet de déverrouiller ce fond secret et de dévoiler au travers de la glace de fond le magnifique calibre L100.
Les roues du mouvement sont roulées et polies selon les standards qualitatifs les plus élevés. Les ailes des pignons sont polies au moyen d’une meule en bois. Les aciers sont décorés « Mat de Genève » ou poli bloqué noir. Le pont de barillet est décoré avec un grainé « poudre d’argent » appliqué par brossage manuel. Toutes les vis sont bleuies à la base, afin d’éviter l’oxydation, tandis que les têtes de vis sont polies bloqué noir. Les profils des gouttes sont aussi polis.
Le garde-temps arbore un bracelet en alligator cousu main et doublure alcantara, avec une boucle ardillon ou déployante deux lames.
Chaque Chronomètre à Tourbillon est numéroté individuellement puis livré avec son propre certificat de marche chronométrique issu de l’Observatoire de Besançon.
