Retrouvé dans un ancien livre consacré à Jaquet Droz, le motif d'un ange tiré par un papillon n’avait été dessiné qu’une seule fois, au Siècle des Lumières, par l’un des automates créés par Pierre Jaquet-Droz. En 2013, il avait été mis à l’honneur sur « The Loving Butterfly », une montre rendant hommage aux putti, ces sculptures d’enfants joufflus décorant certains monuments de la Renaissance italienne.
Cette année, le papillon revient chez Jaquet Droz dans deux sets de huit modèles Petite Heure Minute. Ces montres mettent en scène l’envol du papillon, renouant ainsi avec la passion de la marque pour le naturalisme du XVIIIème siècle.
La première série se présente dans un boîtier en or rouge de 43 mm de diamètre, s'ouvrant sur un cadran en émail Grand Feu couleur ivoire, peint à la main d'un bouquet de fleurs de goyavier du Brésil, sur lequel est disposé de manière aléatoire un papillon sculpté à la main dans un or rouge contrastant avec des ailes en champlevé d’un bleu intense.
La seconde série se décline dans un boîtier en or blanc serti de 264 diamants. Une invitation au voyage en Asie, où un papillon en or gris parcourt des pivoines rose clair, fleur-symbole de l’amour. Le relief des papillons, leurs ailes en champlevé, la fine patine de leur corps élancé, les couleurs saisissantes du décor floral, le moindre détail contribue à rendre la scène saisissante de beauté.
Les montres sont animées par un mouvement automatique offrant une réserve de marche de 68h et se portent sur un bracelet en alligator noir, pour le modèle en or rouge, et bleu, pour celui en or blanc.
