Le Chrono s’invite au cœur de la Grande Seconde

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A Chrono at the heart of the Grande Seconde - Jaquet Droz
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Il ne manquait que lui : le chronographe fait enfin son apparition au sein de la mythique Grande Seconde. Un pari aux coulisses dévoilées par Christian Lattmann, CEO Jaquet Droz.

La révolution Jaquet Droz ? Une révolution de velours, peut-être. En deux ans, la maison a dévoilé deux nouveautés venues élargir son espace. Il y a d’abord eu, en 2018, la Grande Seconde « Skelet-One ». L’idée était de faire disparaître le cadran et de squeletter le mouvement de la vénérable Grande Seconde, presque trois siècles au compteur. Un exercice risqué pour une pièce dont la notoriété repose quasi exclusivement sur le dessin de son cadran ! Pari réussi : « aujourd’hui, la Grande Seconde Skelet-One figure parmi nos lancements les plus réussis, la pièce enregistre un succès assez considérable », confesse Christian Lattmann, qui en porte lui-même une au quotidien.

Un enjeu de taille

Aujourd’hui, c’est un second lancement majeur pour la maison : la Grande Seconde Chrono. Là encore, l’enjeu était de taille : faire cohabiter un design iconique (celui de la Grande Seconde) avec la complication la plus attendue des collectionneurs (le chronographe). En somme, introduire une complication technique, gourmande en termes d’espace cadran et d’épaisseur de boîte, sans trahir le design de la collection.

Une complication, deux variations

Après deux ans de développements, Jaquet Droz y est parvenu. La maison lance aujourd’hui deux modèles. Le premier affiche le visage traditionnel de la Grande Seconde : son « 8 » vertical, la grande seconde centrale (qui devient celle du chronographe), complétés d’un compteur 30 minutes. C’est une série limitée à 88 pièces. Car la collection courante, elle, est différente.

Le Chrono s’invite au cœur de la Grande Seconde

Pour les trois pièces acier qui la composent, Jaquet Droz a opté pour un affichage décentré. Il est déjà inscrit dans la collection Grande Seconde. « Le décliner sur le Chrono est un choix qui nous est apparu comme une évidence », explique Christian Lattmann. « Il fallait pouvoir différencier notre Chrono du premier coup d’œil. Un design avec deux poussoirs l’aurait permis mais nous avons fait le choix du monopoussoir, plus prisé des collectionneurs. Il fallait donc un autre élément différenciant. Le design décentré nous le donne. C’est un parti pris esthétique éprouvé, que nos collectionneurs connaissent déjà en trois aiguilles et qui se prête parfaitement au chronographe ».

Le Chrono s’invite au cœur de la Grande Seconde

Le Chrono s’invite au cœur de la Grande Seconde

Le Chrono s’invite au cœur de la Grande Seconde

Sans concession

Le design et la finition ont, jusqu’au bout, été sujets à réflexion. Certains choix se sont toutefois imposés comme des évidences. Parmi eux, la masse oscillante en or massif. « C’est un élément qui influence directement le prix mais sur lequel il n’y a pas de compromis possible », explique Christian Lattmann. A CHF 20’000 la version acier et CHF 31'900 pour l’or, tous les modèles en seront donc équipés et la maison absorbe, à sa charge, le surcoût inhérent à ce précieux choix. « J’ai considéré que, pour une pièce de ce niveau, la masse oscillante en or massif n’était pas négociable pour nos collectionneurs ».

Le Chrono s’invite au cœur de la Grande Seconde

Dans la valeur ajoutée finale entrent également la finition manuelle de chaque composant, du cadran, le verre saphir « glass box » particulièrement délicat à produire (ouverture maximale, sans rehaut), ainsi, naturellement, que la réalisation d’un calibre 100% exclusif pour cette nouvelle complication. « La Grande Seconde Chrono est là pour durer. Elle s’installe pour de nombreuses années et nous ne voulions aucune concession. C’est une pièce audacieuse. Elle ressemble en cela à nos clients, qui recherchent une horlogerie différente, de niche, qui les différencie, un véritable parti pris horloger », conclut Christian Lattmann.

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